Le géant ne vous observe toujours pas, et se mouve lentement, comme si la brise l'empêchait de bouger. Le cheval, désormais calme, attend avec vous, tandis que vous ne voyez pas le temps passer, tant l'instant peut paraître troublant. Celui-ci vous répond alors, d'une voix grave et tonnante :


- Je n'ai pas de nom véritable ... Selon les époques, certains me nomment d'une façon, ou d'une autre ... Alors ... Tu peux m’appeler "Z", Beorite.


L'homme caresse alors le cheval et vous analyse. Il constate alors que vous n'êtes pas du village d'Askaär, et sourit en se disant qu'il est rare qu'un étranger puisse pénétrer en ces lieux, puis vous demande de l'accompagner. Vous marchez alors à ses côtés. Celui-ci se dirige lentement vers le village, dont vous apercevez les grands remparts de bois et de pierre. Votre cheval, scellé, qui vous suit sans sourciller, ne fait aucun bruit, si ce n'est celui de ses sabots contre le sol dur de la pierre montagneuse. L'homme s'arrête près de l'entrée et vous souris. Lui rendant son sourire, vous entrez dans le village en compagnie du pur sang, et une brise vous fait frissonner le dos. Vous retournant, vous constatez que vous êtes de nouveau seul. Seule une petite poussière étoilée et disparate s'envole avec la brise, vous chatouillant le nez avant de se confondre avec l'azur du ciel.


Le maréchal ferrant vient vous voir et observe le cheval avec curiosité :


- Ca alors ... Ce cheval est robuste ... Puissant ... Magnifique ! Comment avez-vous fait ? Le travail va être très vite fait, à présent !


L'homme vous indique quatre statues posées par terre.


- Nous lèverons les statues lorsque nous les aurons serties. C'est à dire demain soin. Allons atteler votre monture dans mon étable, maintenant, monsieur Beorf.

Le géant s'approcha de moi sans me regarder encore une fois, son déplacement était lent et gracieux, sans doute sa taille et son poids l'empêchait il de bouger rapidement sans contrainte... Après un long moment celui-ci finis par arriver à coté de moi et Sombral puis me répond :

-Je n'ai pas de nom véritable ... Selon les époques, certains me nomment d'une façon, ou d'une autre ... Alors ... Tu peux m’appeler "Z", Béorite.

~Z.... Alors ça c'est pas banal... Cet homme n'est peut être pas un homme... Une entité supérieur je pense, quelque chose qui se rapproche d'un dieu.

Le titan caressa l'étalon et m'observa enfin, il me fit un sourire que je ne pu interprété. Sans un mot nous retournèrent ensemble au village accompagné de ma monture. Seulement une fois à l'entrée, alors que je rentrais dans le village une brise me fit frissonner et alors que je me retournais pour voir mon accompagnateur... Celui-ci avait tout simplement disparu, ce qui renforçait mon hypothèse d'entité supérieur en somme.

Je rejoignit le maréchal ferrant et lui présentais Sombral.

- Ca alors ... Ce cheval est robuste ... Puissant ... Magnifique ! Comment avez-vous fait ? Le travail va être très vite fait, à présent !

-De la détermination et du respect pour l'animal tout simplement.

L'homme m'indiqua les quatre statues posées par terre.

- Nous lèverons les statues lorsque nous les aurons serties. C'est à dire demain soir. Allons atteler votre monture dans mon étable, maintenant, monsieur Beorf.

-Appeler moi Beorf. Je reviendrais le détacher demain matin et vous rejoindrais sur place pour motiver Sombral à la tâche.

Après avoir atteler Sombral dans l'étable du maréchale et souhaiter une bonne soirée à celui-ci, je remarquais alors que la nuit approchais et que je n'avais pas mangé de toute la journée. Mon ventre me le fit savoir par un grognement très bruyant qui fit lever la tête au quelque personne vagabondant encore dans les rues. Je pris la décision d'aller demander à Anmorth l'ancien chef du village qui m'avait très bien accueillis, si je pouvais profiter de son hospitalité pour manger avec lui et pourquoi pas essayer d'en apprendre plus par le biais de connaissance que le vieillard représente à lui tout seul pour percer à jour la véritable identité de Z...

C'est ainsi que je me retrouvais donc devant la porte de la maison d'Anmorth à toquer pour lui demander son aide...

Le vieil homme ouvre la porte à pas lents et vous observe, levant la tête, tant vous êtes grands. Bienveillant, il vous propose d'entrer, et vous le suivez sans sourciller, le froid mordant de la nuit commençant à vous atteindre. Posant votre hache près de la porte, vous constatez avec plaisir les effluves d'un délicieux repas ainsi que d'un feu salvateur, vous invitant dès lors à vous attabler. Inutile de demander l'hospitalité, car une assiette à déjà été placée pour vous. Le vieil homme vous attendait-il ? Eh bien, peut-être ...

Anmorth vient s'asseoir à vos côtés et croise ses mains, souriant. D'une voix tremblante, à cause du froid s'atténuant rapidement, le vieil homme déclare alors :

- J'ai eu vent de la grande aide que vous apportez à notre village. Je dois dire que je suis très heureux de votre comportement au sein de notre communauté. Je suis prêt à penser que la fête de cette fin de semaine va être des plus réussies ! Je vous en prie, prenez un peu de bœuf ... C'est un élevage privé, inhérent au village, la viande est très tendre.


L'homme coupe alors sa viande doucement, puis vous observe. Cette veine sur votre front en dit long sur votre journée.

- Je sens quelque inquiétude poindre, mon garçon. Avez-vous eu affaire à un phénomène troublant ?

C'est avec étonnement que je découvris que mon vieillard favoris avait déjà installer avant que je vienne toqué à la porte couvert et assiette. AnMorth avait quelque dons sans aucun doute par son passé de chef. Celui-ci avait cuisiné un superbe repas dont l'odeur me rendait plus léger, nous nous assirent ensemble autour de la table puis le vieille homme me parla :

-J'ai eu vent de la grande aide que vous apportez à notre village. Je dois dire que je suis très heureux de votre comportement au sein de notre communauté. Je suis prêt à penser que la fête de cette fin de semaine va être des plus réussies ! Je vous en prie, prenez un peu de bœuf ... C'est un élevage privé, inhérent au village, la viande est très tendre. 

Je souris à mon hôte et lui répondis aimablement :

-Je n'ai fait que mon devoir, rendre service au village est une activité très enrichissante, d'autant plus que cela n'est pas trop fatiguant pour un homme de ma stature. Volontiers.

Je me mit à savourer la viande de Bœuf douce et agréable c'était la meilleur que je n'avais jamais goûté, le couteau et la fourchette était très petit pour moi, je pris donc soin de les tenir chacun entre 2 doigts pour ne pas les abimer. Alors que je mangeais AnMorth m'observa et me demanda si quelque chose me dérangeait. Sans doute avait il remarqué que j'étais pensif qu'à l'accoutumé.

-Eh bien voyez vous aujourd'hui, je suis partis hors du village attrapé un des cheveux de la plaine pas loin. J'ai réussis avec succès ma mission et est dompté un magnifique cheval noir à la crinière grise que j'ai nommé Sombral... Mais là n'est pas le problème... Ce n'est qu'après avoir attrapé Sombral, qu'un homme ou quelque chose qui y ressemblait c'est présenté à moi. Il faisait 3 mètre de haut environ ce qui m'a énormément surpris, il portait aussi des vêtements peu commun, avec des cheveux très très long. Il me parla des cycles qui se brises, qui renaisse, de ce qu'on perd une fois un ancien cycle détruit... De l'erreur qui pouvait provoqué ce changement aussi. Après avoir discuté avec lui de sujet particulièrement abstrait, je lui est demandé son nom et celui-ci m'a répondu mot pour mot :  « - Je n'ai pas de nom véritable ... Selon les époques, certains me nomment d'une façon, ou d'une autre ... Alors ... Tu peux m’appeler "Z", Beorite. ».

Je fis une pause et regardais AnMorth dans les yeux un instant.

-Je veux savoir qui il est. Son image au quelle je ne peux pas collé un vrai nom ne cesse de me tirailler l'esprit, si vous savez quoi que ce soit expliquez le moi s'il vous plaît.

Sans m'en rendre compte j'avais finis de manger, mon assiette était vide... Il était dommage de ne pas avoir pu profité du repas tranquillement, mais cette question m'empêchait malheureusement de profiter de l'instant.

Alors que vous exposez à l'ancien chef du village ce dont il était question concernant vos inquiétudes, celui-ci vous écoute attentivement, et au gré de votre discours, plusieurs émotions peuvent être déchiffrées sur son visage : L'étonnement, l'incrédulité, puis l'admiration. Si vous ne pouvez vous rendre compte, selon les pensées d'AnMorth, à qui vous avez eu affaire, l'ancien chef, lui, semble avoir son idée derrière la tête, mais ne vous dit rien. Car il n'est pas sûr lui-même ... Et pourtant, un doute traverse son esprit. L'homme se lève, vous écoutant toujours, et débarrasse doucement la table, ayant, jusque là, gardé un silence religieux, ponctué de quelques "Oh ..." ou "Mh ..." sortis de l'ombre.

AnMorth se tourne vers vous et vous demande alors, après quelques minutes de silence :

- Auriez vous une minute à accorder à un vieillard ?

L'homme prend un manteau en fourrure et ouvre la porte, grelottant. L'accompagnant sans un bruit, le vieillard vous emmène derrière sa maison, dans un bout reculé du village sans habitations.


- J'ignorais que vous étiez un Béorite, par ailleurs. J'apprécierais de voir votre transformation de mes yeux, un jour.

AnMorth s'arrête devant la falaise d'une des montagnes d'Askaär et pose sa main sur la roche. Sans se retourner, le vieillard vous dit :

- Le soir du festival, je veux que vous reveniez ici. Seul. Ce mur aura changé d'apparence ... Mais vous devrez absolument ne pas oublier son emplacement. Retenez bien les lieux et ... Lorsque vous verrez ce mur, dans quelques jours, les réponses à vos questions vous seront offertes ...

AnMorth rit doucement et quitte les lieux, vous adressant un bref signe. Demain, une autre rude journée vous attend.

-Auriez vous une minute à accorder à un vieillard ?

-Bien sur.

Silencieusement le vieille homme ce levais pris son manteau et sortis, je le suivis quelque pas en arrière en me demandant où est ce qu'il voulait en venir. Nous arrivèrent ensemble jusqu'à une partie éloigné du village, sans habitation. Il se tourna vers moi pour me parler :

-J'ignorais que vous étiez un Béorite, par ailleurs. J'apprécierais de voir votre transformation de mes yeux, un jour. 

~Zut...~ Je venais de prendre conscience que j'avais fait une belle boulette, dévoilé mes origines comme ça sans réfléchir... Ce n'était pas mon genre. Malgré ça Anmorth ne semblait pas me détesté.

-Vous en aurez l'occasion prochainement j'en suis certain.

Il posa alors sa main sur la falaise de la montagne en me regardant.

- Le soir du festival, je veux que vous reveniez ici. Seul. Ce mur aura changé d'apparence ... Mais vous devrez absolument ne pas oublier son emplacement. Retenez bien les lieux et ... Lorsque vous verrez ce mur, dans quelques jours, les réponses à vos questions vous seront offertes ...

-Vous êtes mystérieux vous savez... Mais si ce mur de pierre peux m'apporter une quelconque vérité, je reviendrais le soir du festival dans ce cas. J'ai une très bonne idée pour retenir le chemin, et je vous offrirais en même temps un spectacle unique en son genre.... Celle de la transformation d'un Béorite !

Sous la faible lueur de la lune, Anmorth vit un spectacle rare. La transformation accomplis et sans ce précipité d'un Béorite. Ma peau se mits à se couvrir de poil noir, tout comme mes vêtements, en même temps que cela je tombais à quatre pattes et grossissais à vu d'oeil, ma tête encore humaine jusque là se déforma, ma machoire grandis énormement, mes dents poussèrent subitement, mes cheveux et ma barbe se fondèrent dans mon pelage, mes oreilles rétrécir et se retrouvèrent sur le sommet de ma tête. Mes mains se transformèrent en patte d'ours et mes ongles devinrent de grande et solide griffe, il advint de même pour mes pieds.

Une fois que j'eus enfin terminé, je jettais un coup d'oeil au vieux, et d'un coup de tête lui montrais le chemin du retour, sur la route je fis régulièrement des traces de mon passages sur l'ecorce des arbres avec mes griffes. J'étais ainsi sur de retrouver le chemin facilement la prochaine fois. Ensemble nous rejoignirent la maison d'Anmorth, là je repris forme humaine en quelque seconde cette fois.

-Merci, pour vos conseil Anmorth, demain j'ai du travail qui m'attend, alors je vous souhaite un bon repos.

Je rejoignis ma demeure d'hebergement, sautais dans le lit qui faillit craquer sous mon poids, puis m'endormais en sachant que demain sera une dur journée.

Le chef du village sourit en voyant la transformation de Beorf et applaudit doucement, tandis que les étoiles de la nuit d'Askaär rayonnaient toujours plus fort, offrant aux deux hommes un spectacle d'une beauté sans nom. Le chef du village observa le Beorite partir et se plaça devant le mur de granit et de glace, le caressant d'une main frêle. Courbé, sur sa canne, le froid mordant ne semblant désormais plus l'atteindre, il murmura :

- T'ouvriras-tu pour cet être ?


Le chef du village marcha doucement dans la neige, laissant ses quelques traces. Sa demeure n'était plus bien loin à présent. Malgré tout, sa vision se troublait de plus en plus. Une douce musique résonnait dans sa tête; elle n'était ni triste ni joyeuse. Elle lui rappelait les premières neiges de son enfance. Il savait que la fin était désormais proche.


- Le cycle de la vie et de la mort continue ... Nous vivrons, et mourrons.


[quête principale numéro 2 : Découvrir le village d'Askaär] - Terminé !


Vous obtenez 200 pièces d'or.

Vous obtenez 500 points d'expérience.


Félicitations ! Vous montez au niveau 3 ! Vous obtenez un point de sort et cinq points de caractéristique.