Hai !


Bienvenue dans le fabuleux univers d'Imaginary Rebirth ! Mon nom est Beta ! Alors que ton âme s'incarne peu à peu en Aether, beaucoup de questions doivent brûler tes lèvres !

La raison de ma présence ici ?


J'ai officiellement été envoyé à toi par messeigneurs Sumaru et Gozen, le temps de ton incarnation pour te faire un grand rappel des règles ainsi que de certains fonctionnements propres au monde qui t'entoure et, de manière plus générale, au forum !


*La jeune fée écarquille les yeux et porte ses mains à sa bouche lorsqu'elle se rend compte qu'elle a prononcé le mot "Forum". Secouant vivement la tête, celle-ci se ravise*


B-Bien ! Pour commencer, tu dois savoir qu'en Aether, plus de six mille ans de civilisations aux cultures et populations variées se côtoient ! Il s'agit d'un phénomène quantique dérivé d'une magie Universelle nommée par messeigneurs "Le rêve des Staÿlis" ! Il ne faudra alors pas t'étonner de rencontrer toutes sortes de personnes très différentes les unes des autres, tant par leur langage que par leurs accoutrements, si ce n'est leurs armes, si tu es téméraire !

Fort heureusement, ces personnes sont uniques, tu ne rencontreras donc jamais de de copie de personnes célèbres issues d'univers parallèles ! ... Mais ceci est peut-être un peu vague pour toi ! Alors disons simplement que la diversité de la population devrait t'amuser !


*La jeune fée vole autour de vous en répandant de la poudre glacée. Vous vous rendez alors compte que vous volez à très grande vitesse dans une galaxie dont la beauté n'a d'égale que votre soif d'en apprendre plus sur ce qui vous entoure. Beta se place devant vous, n'ayant aucun problème à tenir la distance, et dessine un chiffre sur votre front, qui disparaît automatiquement*


Ta-dam ! Je t'annonce que tu es pour l'instant au niveau 2 ! Qu'est ce qu'un niveau ? Il s'agit d'un indice de puissant théorisé par messeigneurs, permettant de constater la progression de ton parcours à travers Imaginary Rebirth ! Il te faudra donc 1000 points d'expérience pour monter de niveau ! L'expérience s'accumule en combat, ainsi qu'à la fin de toutes les quêtes que tu entreprendras ! Lors d'un passage de niveau, la barre d'expérience retombe à zéro, et augmente de 500 points !

 Comme tu le sais déjà, tu disposes, en plus de tes coups basiques, sept sorts propres à tes pouvoirs, ou a ton arme ! Tous les vingt niveaux, deux nouveaux sorts vierges apparaîtront dans ton éventail de techniques ! Il te suffira d'un petit entraînement pour les rendre utilisable ! De plus, il est probable que messeigneurs Gozen ou Sumaru apparaissent devant toi pour débloquer par avance une technique avant ton passage de vingtaine !

J'estime selon mes calculs personnels ... *la jeune fée exprime une moue innocente, avant de taper dans son poing* qu'il existe près de 80 niveaux de puissance ! Mais peut-être ai-je tort !


Il faut que tu saches aussi que lors de ton incarnation, ton âme sera divisée en deux ! Cela te permettra, si tu le souhaites, de vivre deux vies totalement différentes ! ... Ne me regarde pas comme ça, ce n'est pas ma décision ! Mais prends cela comme un avantage ! En effet, l'une des vies que tu arboreras pourrait bien sauver le monde ! Ou le causer à sa perte ...


*Beta fait un rire nerveux, puis se reprend*


Alors laisse moi t'observer ... *elle plisse les yeux en se rapprochant de votre visage* Oui, c'est bien cela ! Tu es un druide ! De ce fait, bien que ta force physique soit ridicule, tu possèdes une défense ainsi qu'une vitalité très élevée ! Ta force magique est puissante, et te permets d'exploiter de nombreuses branches de la magie Shamanique ! Je suis curieuse de savoir ce que tu vas choisir !

Oh ! J'ai oublié de te préciser qu'a chaque passage de niveau, tu obtiendras certains points spirituels à répartir ! Cinq points de statistiques, ainsi qu'un point de skill ! Ou point de sort, si tu préfères. Si la montée des points de statistique s'effectue cinq par cinq, pour un sort, la chose est différente. Un sort peut aller jusqu'au niveau 5 au maximum, et monte comme ceci ! 1 point, 2 points, 3 points, 4 points, puis 5 points. Un bref calcul te permets de comprendre qu'il te faut onze point de sorts pour avoir ton skill au niveau 5 !


*Beta fouille dans la poche de sa robe et en sort une orbe lumineuse, qu'elle vous présente*


Ceci est une orbe de puissance ! Lorsqu'une personne apprécie tes actions en Aether, qu'elles soient bonne ou mauvaises, elle a la possibilité de "voter" pour toi. Ce vote spirituel te procure alors une orbe de puissance ! Au nombre de cent, celles-ci fusionnent avec ton potentiel physique ou magique et te permets d'exécuter un coup si puissant que tu pourrais terrasser un golem avec force ! Pour commémorer ton incarnation, je t'offre celle-ci !


*La fée des galaxies vous remet l'orbe, qui, en entrant en contact avec votre corps, se dématérialise.*


Bien ! Ton incarnation est presque achevée, et j'ai tant de choses à te dire ! Holala !

*semblant paniquer un instant, Beta se reprend et commence à mimer une forme d'écriture dans l'air, avec son index*

 Nous allons maintenant parler de l'influence de tes Skills sur les ennemis que tu rencontreras. Tu dois savoir que les monstres présents en Aether possèdent certaines faiblesses ou résistances à des armes ou éléments maîtrisés par les âmes incarnées ! Le calcul spirituel des dégâts que tu feras sur tes ennemis résulte d'une alliance entre le dieu du hasard ainsi que le dieu des sciences !

Pourquoi placer une part de hasard ? Je vais t'expliquer !


La formule de base lors d'une attaque que tu utilises contre un ennemi est celle-ci :

Citation :

4([(a/10)*s-(d/10)]*r)

Je t'en prie, ne fais pas cette tête ! Ce sont les dieux que régulent ce calcul ! Tu n'auras pas à t'en préoccuper ... Mais voici pourquoi je parlais de hasard. Lors de ton action, il te sera demandé de lancer un dé. Ce "dé", cadeau offert par le dieu du hasard, se trouve sous le bouton "Envoyer".

... Comment ça, "quel bouton" ? Tu verras en temps voulu, ne m'interromps pas !

Je disais donc, lorsque tu auras lancé ce dé, une de ces variables multiplicatrice s'appliquera dans le calcul :

Citation :

(Raté : 0; Normal : 1; Super : 1,5; Epique : 2) à la place du "r".

Le "a" correspond à ta statistique offensive, le "d" à la défense de la personne ciblé par ton attaque, et le "s" au niveau du skill que tu auras utilisé : Les variables multiplicatrices de ton niveau de sort étant celles-ci :

Citation :

( Niveau 1 : 1; Niveau 2 : 1.25; Niveau 3 : 1.5 ; Niveau 4 : 1.75 ; Niveau 5 : 2)

Mais comme le dis monseigneur Sumaru : Tu n'as pas à te préoccuper de ces calculs, mais il semble légitime que je t'explique comment fonctionnent les mécaniques internes de tes assauts ! Je te le rappelle donc : N'oublie pas de lancer le dé ! sans quoi il te sera demandé de recommencer ton action !


Mh ... Je ne crois rien avoir oublié ! Et regarde, pile à temps ! J'entrevois la lumière ! Tu es prêt à faire le grand saut ? Qu'est ce que je raconte, évidemment que tu es prêt !


Bon courage !


*Beta vous pousse et vous fait un signe d'au-revoir. La faille se résorbe et vous vous sentez alors tomber. L'inconscience vous gagne peu à peu.*

Alors que vous dormez tranquillement dans une auberge aux limites des portes sud de la ville d'Himerion, peu de temps après votre évasion, qui causa de nombreux remous chez la garde, fort heureusement, trop feignante pour vous poursuivre à travers toute la ville (ou disons plutôt que vous l'avez semée avec beaucoup de chance !) , un bruit bien plus fort que les autres vous réveille en sursaut. Votre fenêtre ne donne pas sur la cause d'un tel fracas, vous obligeant alors à descendre dans la salle principale, vide, pour constater ce qui se passe. Vous collant à la fenêtre du rez de chaussée de l'auberge, dont vous constatez qu'elle fait aussi bar et restaurant, vous voyez une grande foule défiler, ainsi que de nombreux chars passer.

C'est à ce moment précis que vous comprenez qu'il s'agit du festival quadriennal en l'honneur du Dieu de l'Ordre. Les chars roulant en Himerion traversent la ville, puis le pays, s'arrêtant de cité en cité pour rejoindre la Grande Eterna. Ainsi, tous les passants du cortège viennent prier au temple Sumazen. Alors que vous vous demandez sur l'utilité, ou non, de rejoindre le cortège, notamment pour être certain de vous fondre dans la masse et de ne pas vous faire repérer par les gardes, le gérant de l'auberge vous jette vos affaires à la figure et crie :


- Désolé petit, je ferme ! Un tel festival ne se tient pas tous les jours, et je compte bien en profiter ! Hahahaha !


Vous poussant alors à l'extérieur, malgré que vous ne soyez pas totalement habillés, ni même coiffé, vous vous retrouvez de ce fait mélangé à la population dense d'Himerion. Autour de vous :

Des citadins, des membres du Crépuscule des Ores, ainsi que des nobles et des chevaliers.


Vous pouvez vous éloigner du cortège, ou bien le suivre ...

Pieds nus sur le pavé et sa chemise encore sous son bras, Louka resta encore quelques instants sur le trottoir immobile et hébété, l'esprit encore embrumé par son brutal réveil. Ce ne fut que le reflet d'une lance appartenant à l'un des chevaliers du cortège qui le tira soudainement de sa torpeur : Les gardes encadraient certainement ce défilé, il ne pouvait rester ainsi à découvert ! Bouclant sa ceinture et attrapant ses chaussures à la hâte il profita du passage d'un groupe de jeunes gens bruyants et agités pour se glisser discrètement parmi la foule. Il s'empressa alors d'enfiler sa chemise, bousculant au passage une grand mère qui punit son insolence d'un coup de canne dans le tibia.

Toute cette foule lui donnait le tournis, il n'avait jamais vu autant de monde rassemblé au même endroit. Il régnait une telle cacophonie dans les rues qu'il se doutait que les pèlerins qui discutaient en marchant côte à côte puissent même s'entendre. Pour ne rien arranger au chahut ambiant, une bande de gamins (des tire-laine sans doute) courraient et se bousculaient en riant entre les passants.

Se dressant sur la pointe des pieds, le jeune homme jeta un coup d’œil par dessus les épaules de ses concitoyens pour considérer sa situation. Bientôt, la foule quitterai la ruelle et déboucherai dans l'artère principale de la ville, celle qui traversait la cité de part et d'autre. C'est alors que, un peu plus en avant dans le cortège, Louka avisa quelques chevaux montés par des gens parés de riches étoffes bigarrées et bien qu'il ne pouvait distinguer leur visage à cette distance il devinait leur appartenance à la bourgeoisie d'Himmerion.
Craignant alors d'être reconnu par l'un d'eux qu'il aurait côtoyé jadis, le jeune garçon se tassa quelque peu sur lui même.
"Ma grande taille pourrait bien pour la première fois me desservir..." Songea t-il avec amertume.

Il ralentit alors pour entretenir la distance avec ces inopportuns visiteurs et adoptant docilement l'allure du défilé, tête baissée et ses chaussures toujours à la main, il se laissa entrainer par la foule en espérant atteindre rapidement la porte Sud sans encombre.

Bien conscient du danger que représente le fait de rester sur le trottoir lors du passage du cortège, et voyant les gardes qui s'accumulent, vous décidez d'entrer dans la foule et de suivre le mouvement. Vous espérez au fond de vous que le cortège se dirige effectivement vers la porte sud, et vous faites tout petit pour ne pas être repéré. Les bruits de la foule et les diverses musiques jouées par les chars couvrent totalement les bruits extérieurs, ce qui vous fond dans un certain anonymat.

Quoi qu'il en soit, cette foule dense est serrée ! Vous avez légèrement mal, mais ne vous plaignez pas. Au bout de quelques mètres de marche, vous commencez à être rassuré quand à votre discrétion. Fort heureusement, malgré que vous vous soyez échappés de prison, vous n'êtes pas l'ennemi public numéro 1 de la ville. Votre bourreau, en la personne d'Andreï, est une personne certes influente, mais en ces jours de fête, l'heure n'est pas à la traque.

Alors que vous entrevoyez plusieurs voies de sorties, menant à plusieurs lieux différents de la ville, dont la sortie de celle-ci, une voix bien plus forte que les autres vous brise les tympans. Levant votre tête, vous voyez alors assise au sommet d'un char la silhouette grasse d'Andreï, qui embrasse les passants, une aile de poulet à la main. Quelque peu dégoûté, mais aussi fortement effrayé par une telle coïncidence, vous décidez de faire en sorte qu'elle ne vous repère pas. Vous n'allez pas vous jeter dans la gueule du loup, après tout !

Il y a quatre "sorties" envisageables ...


Une ruelle sombre, à votre droite.

La porte sud, en face de vous, qui nécessite cependant de rester proche de la femme.

Les grandes avenues à votre gauche, mais vous devrez passer devant elle, et vous serez à découvert.

Ou bien rebrousser chemin, ce qui sera très difficile compte tenu de la densité de la foule.


Si vous optez pour la solution 3 ou 4, il vous sera demandé d'envoyer un dé, avant de poster. Si vous faites un bien ou un épique, vous passerez sans encombre. Un normal ou un raté, et Andreï vous verra.

L'espace d'un instant il eu l'impression que son coeur s'arrêtait et dégringolait tout au fond de sa poitrine. Elle était là à quelques dizaines de mètres à peine, s'interposant entre lui et sa liberté si proche. Figé d'effroi et toujours chahuté par la foule le garçon considéra rapidement les options qui s'offraient à lui. Il songea tout d'abord à s'engouffrer à toute hâte dans la ruelle à sa droite. Ce serait facile et rapide, seulement quelques enjambées le séparaient de cette dernière. D'autant plus  il n'y avait quasiment personne pour lui barrer le passage à l'exception de quelques clochards qui avaient dû être écartés de la rue principale le temps de la parade. Assis sur le pavé, le dos contre les bâtisses, les pauvres âmes tendaient leur mains décharnées en espérant certainement que les festivités engendreraient un soudain élan de générosité parmi les citoyens. En dehors de ces quelques êtres en haillons, personne d'autre ne semblait emprunter ce chemin. Cela ne rassurait pas Louka pour autant : La ruelle étroite et déserte semblait un terrain propice à une embuscade et la dernière chose chose qu'il souhaitait était bien de devoir se servir de nouveau de son couteau de chasse pour échapper à l'emprise d'un vaurien. Il posa instinctivement les doigts sur le manche de la lame qu'il avait glissé à sa ceinture et bien loin de le rassurer, le contact de l'acier contre sa cuisse le fit frissonner. Il n'était pas pressé de devoir user de nouveau de cette arme.

La voix gutturale de Franziska Andreï se fit de nouveau entendre, plus forte et distincte que la première fois. Pour cause : La foule l'avait entrainé plus près encore de sa geôlière.
Une décision vite !
Pas question de faire demi-tour. Avec tout ce monde convergeant dans le même sens, il se ferait repérer à coup sûr, d'autant plus qu'il n'était plus qu'à quelques pas de son char... La porte n'était plus très loin, il lui suffirait de suivre le mouvement et il serait dehors, mais à cette distance il suffirait également à l'ogresse de baisser les yeux pour l’apercevoir aussitôt.
Vite !
Prendre une rue tangente. C'était la seule solution. Il se déporta lentement vers l'est pour tenter de rejoindre les grandes avenues, fendant la foule d'un pas faussement assuré et serein. C'est alors que profitant de la brève diversion que lui offrait le passage d'une carriole lourdement chargée, il longea le char pour s'écarter de la masse grouillante.
"Il faut que ça marche, il le faut ! Cela marchera forcement !"

Le membre 'Louka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Exil' :

Et effectivement, cela a marché. Alors que vous profitez du passage d'un char pour aller dans les grandes avenues, d'autres scindages de la foule déportent votre geôlière loin de tout, et surtout loin de votre vue. Cela dit, dans l'avenue que vous avez emprunté, déserte, vous semblez être le seul point noir, ce qui peut rapidement mener à être repéré pour quel garde tournera la tête. Empruntant des rues au hasard, vous cherchez alors la porte Ouest d'Himerion, qui est somme toute assez loin.

Gardant à l'esprit votre objectif principal : Votre fuite pour échapper à Andreï, mais ne pouvant bénéficier de la protection du cortège, du moins pour l'instant, vous courez à toute allure sans prendre le temps de vous arrêter. De toute façon, vous n'auriez aucune raison de le faire : Dans ces avenues, aujourd'hui, toutes les échoppes sont fermées. Votre seul regret actuellement est de ne pas avoir pu bénéficier d'une toilette convenable. Vous vous rafraîchirez une fois arrivé chez vous. Du moins, c'est ce que vous espérez.

Alors que vous empruntant une énième rue, et que la porte Ouest, doucement se rapproche, un bruit affreux, similaire à un grincement métallique, vous force à vous retourner. Une poubelle tombe, et vous voyez un chat roux courir à toute allure en direction d'une porte entrouverte. Rassuré, vous ralentissez votre rythme de marche; et pourtant, quelque chose semble vous perturber. Curieux de connaître l'origine de ce frisson traversant votre échine, vous vous retournez.

Un rat des villes, gros comme votre bras, au pelage grisé par la crasse, fond sur vous.

--------

Dé évènement : Un D2 sera lancé via le dice roller. Si le résultat est de 1, le rat mort votre mollet, ralentissant vos actions lors du combat. Si le résultat est de 2, vous esquivez habilement sa morsure et obtenez l'initiative. N'oubliez pas d'utiliser vos dés pour caractériser vos actions. Une attaque sans sort est une attaque physique.





Le résultat est de 2 !


-----------------


Esquivant la morsure du rat d'un pas souple vers l'arrière, vous obtenez l'initiative.



[Monstre évènement] Rat des villes amoindri


45 points de vie.

Aucune résistance physique ou magique.

Louka contemplait la scène ébahi. Son corps avait bougé seul, mû par d'ancestraux instincts de survie. Lui même avait été incapable de réagir tant son esprit était tout occupé à prendre pleinement mesure de la situation.
Jamais... Jamais de sa vie une seule créature ne l'avait attaqué, ni même menacé.
Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi maintenant ?
Interloqué, il détailla le rat crasseux qui continuait de le menacer en tournant lentement autour de lui. Le problème venait-il de cet animal ?

La bête bien que d'un imposant gabarit était famélique et à travers son pelage sale et ravagé par la teigne on pouvait distinguer ses os.
Alors le garçon fut envahi d'un tel sentiment de pitié que sa gorge se serra. L'animal mourrait de faim... Et la maladie ainsi que les souffrances qu'elle engendre l'avait probablement rendu à moitié fou.
 
Louka senti son sang bouillonner tandis que l'animal se ramassait, paré à un second assaut. Puis ce fut la sensation devenu familière des fourmillements ardents courant le long de ses bras, engourdissant doucement ses mains jusqu'au bout de ses doigts.
Puisqu'il était ici question de survie et qu'il n'avait visiblement pas d'autre choix que de mettre un terme à la vie de la créature, il aurait souhaité pouvoir utiliser la magie pour abréger au plus vite ses souffrances. Cependant, il n'avait rien sous la main pour dessiner. Il allait devoir se résoudre à utiliser sa lame.

Dans les tréfonds de sa conscience, une petite voix lui fit doucement remarquer qu'il éprouvait d'avantage de remords à retourner son arme contre un animal plutôt que contre l'un de ses congénères.
Secouant la tête pour chasser de son esprit cette idée, il jeta un dernier regard profondément accablé sur l'animal avant de s'emparer à contrecœur de son couteau.

Alors que la bête bondissait sur lui, Louka brandit sa lame dans sa direction en serrant les dents de dégout.

Le membre 'Louka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Attaque Physique' :


Assumant que le rat a 15 de défense, il perd 2 PV, il lui en reste 43.

Le coup que vous portez au rat ne semble lui faire presque aucun effet. Est-ce à cause de ses poils crasseux lui offrant une spectaculaire défense contre les lames, qui rebondissent instantanément, ou peut-être à cause de votre force physique si ridicule que vous ne pourriez traverser du beurre ? Quoi qu'il en soit, votre coup porté vous fait instinctivement reculer de quelques pas, ce qui n'effraie pas le rat le moins du monde, qui passe à l'attaque en se projetant sur vous avec force.


Puisque nous ne l'avons pas évoqué précédemment, ses statistiques sont celles-ci :


Attaque : 90
Defense : 15
Vitalité : 45
Magie : 5

Le membre 'Gozen le créateur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Attaque Physique' :



Utilisant son skill niveau 1 physique : "Morsure"

Le rat amoindri vous inflige 21 points de dégâts.



Rat amoindri : 43/45

Les crocs sales du rat s'enfoncèrent profondément dans les chairs du garçon qui parvint malgré tout à retenir un cri de douleur. Sa position était déjà suffisamment fâcheuse pour qu'il ne souhaite attirer d'avantage l’attention sur lui.
Il avait vainement tenté de lever son bras gauche pour se protéger mais l'ivoire avait entaillé son avant bras sur une bonne longueur et de la large plaie perlaient de nombreuses gouttes écarlates.
La bête était plus dangereuse qu'il ne l'avait imaginé... Et puisqu'elle utilisait ses crocs, il allait devoir en faire de même !

Reculant encore de quelques pas sans quitter des yeux l'animal, Louka mis un genou à terre et traça à l'aide du sang qui avait ruisselé jusqu'au bout de ses doigts sur le pavé le symbole que le Loup lui avait enseigné. La chaleur qui avait gagné ses membres plus tôt s'intensifia, transcendant la douleur de la morsure. C'est alors que jaillit soudainement du symbole une mâchoire de bête sauvage : Une grande gueule béante vaporeuse, immatérielle, d'où jaillissait des dents pointus et acérées.

Le garçon se redressa et ferma le poing, la mâchoire se referma a son tour dans un claquement sec.
Alors, reportant de nouveau son attention sur le rat il lança le bras dans sa direction, paume grande ouverte.


(Utilisation du Skill niveau 1 : Crocs éthérés)

Le membre 'Louka' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Attaque Magique' :


Utilisant son skill niveau 1 magique : "Crocs Ethérés"

             vous infligez 56 points de dégâts.



Rat amoindri : 0/45


- Le rat amoindri est mort.


 Vous gagnez 30 points d'expérience.

Alors que la carcasse du rat tombe devant vous, vous constatez non sans peine que vous avez volé la vie d'un animal. Certes pour la survie, mais ce geste qui ne vous ressemble en rien tente à vous effrayer plus qu'autre chose. Vous constatez par ailleurs autour de vous qu'un silence mortuaire et pesant s'est installé suite à l'affrontement. Vous êtes vous tant éloigné du festival quadriennal ? Pourtant non. Mais ... Il n y a plus de chars, plus de cortège ... Et surtout plus une seule âme qui vive à plusieurs mètres. Un vent glacial vous parcoure l'échine et vous procure de désagréables frissons.

Un événement inattendu opère alors devant vos yeux. L'Animus du Rat, concentré de l'âme de la créature, s'élève et entre en stase au niveau de votre tête, avant de doucement filer vers une ruelle en face de vous.

Vous pouvez suivre l'âme, ou bien ignorer le phénomène.

Une fois le choc du brusque changement d'atmosphère passé, plutôt que de s'affoler de la soudaine quiétude des environs Louka décida d'y voir plutôt un signe bienveillant du destin.
En effet, des rues désertes... N'était-ce pas ce qu'il avait souhaité de tout cœur quelques minutes plus tôt ?
Une entité divine avait-elle usée de ses pouvoirs pour exaucer ses vœux et  écarter les badauds qui risqueraient de mettre un terme à sa fuite ? Et cet animal... Si la folie l'a poussé à l'attaquer de son vivant, il ne pouvait foncièrement lui vouloir du mal. Pas à lui. Cette sphère luminescente ne pouvait être qu'une incitation amicale à le suivre, un appel auquel il se devait de répondre. Le rat voulait lui montrer le chemin, il en était persuadé.

S'avançant sur le boulevard en ne quittant des yeux l'orbe lumineux que le temps de s'assurer d'être réellement seul, il s'assit au milieu de ce dernier pour enfiler les chaussures qu'il avait échappé au moment de son affrontement. Il pressa ensuite sa chemise contre sa blessure en se promettant de nettoyer la plaie dès que possible. La température avait refroidi tout à coup et lorsqu'il se lança à la poursuite de l'âme filant au détour des ruelles il frissonnait violemment. Les claquements secs de ses pas pressés résonnèrent entre les rues étroites de la cité endormie.

Passant dans toutes les ruelles, votre cœur s'accélère tandis qu'un froid mystérieux et mordant s'empare de votre être. N'écoutant que votre courage - ou votre témérité, cela dépend - , vous vous jetez à corps perdu dans cette ruelle qui semble bien plus sombre que la précédente. L'âme du rat continue son bonhomme de chemin, flottant sans but, si ce n'est celui d'atteindre le point B imposé par vous ne savez quelle mystérieuse volonté.

Suivant le rat avec curiosité, le silence est tel qu'il en devient presque suffoquant. Tournant dans une ruelle adjacente, vous apercevez un chemin plongé dans le noir semblant être comme infini. L'aura lumineuse de l'âme du rat elle-même semble dévorée par ces ténèbres sans nom et, vous sentez que vous ne pouvez plus faire machine arrière, car un puissant vent soufflant dans votre dos vous empêche de vous retourner, vous incitant même à avancer plus vite.

Les minutes passent, et vous ne distinguez plus rien. Ni le mur des maisons, ni le ciel. Alors que votre cœur bat de plus en plus fort, vous distinguez un point lumineux se détacher au bout du chemin. Vous ne pouvez distinguer s'il est loin mais vous continuez d'avancer en sa direction, tel un insecte hypnotisé par une forte lumière. Vous sentez alors une autre puissance, qui vous force à plonger à terre. Au dessus de vous, un monstre cyclopéen, comparable a un spectre, fonce dans votre direction et disparait derrière vous. Vous vous relevez, et un autre arrive. Un bond hasardeux sur le côté et le tour est joué.


Le point lumineux semble de plus en plus proche, et vous distinguez sur la fin une silhouette potentiellement humaine. Vous rangeant devant elle, peu sur de ce que vous faites, vous voyez l'âme du rat voleter à vos côtés et tomber sur la paume de la main de la jeune femme qui vous toise. Quand l'avez vous dépassée ? Vous ne le savez point. La femme, à l'origine de ces ténèbres, plonge ses yeux rouge sang dans votre direction.





La jeune femme ferme alors le point, et l'âme du rat explose, s'envolant dans le ciel ténébreux et indistinguable. Lorsqu'elle rouvre la main, l'âme d'Andreï ainsi que celle de Viktor sont présentes. Les distinguant grâce au reflet de leurs visages au centre de la sphère d'énergie pure, vous écarquillez les yeux, avant de remonter en direction de celle que l'on nomme Pâris, prêtresse des Limbes.

Pâris découvre sa capuche et tente à fermer le poing. Comprenant que ceci signifie la destruction de l'âme des personnes ciblées, vous empêchez la prêtresse d'agir, et, reculant de deux pas, la jeune femme ouvre sa deuxième main. Vous y voyez l'âme de votre mère. Ouvrant lentement la bouche, l'expression de son visage ne changeant pas, Pâris déclare - et vous entendez alors que plusieurs voix se mélangent à la sienne - :


- Cette femme te cherche. Le Cortège passera par ta demeure. Lorsqu'elle verra ta demeure, elle demandera à ses gardes de la brûler, une fois le Cortège passé. Ta mère mourra des feux d'Obsidienne de l'Elros. Tu peux empêcher la destruction de ton foyer, de tes œuvres, et de ta mère, en me demandant de mettre fin à la vie de cette femme ... Mais ton ami mourra de la même façon, et cette action sera irréversible. Tu dois choisir, il s'agit de la volonté du Destin.


Le discours ne savait être plus clair. Sacrifier votre mère pour Viktor et votre bourreau, ou les tuer pour protéger un être cher ...


> Ce choix influera vos prochaines quêtes à venir. Vous devrez montrer du doigt à Pâris la main que vous voulez voir se refermer.

La question l'avait profondément ébranlé. Il dévisageait Pâris sans comprendre, son regard passant successivement de ses yeux de braises aux fragiles sphères qu'elle tenait fermement au creux de ses mains. Il voulut protester mais, la gorgé nouée par la peur, ses mots butèrent sur ses lèvres et il ne parvint à émettre le moindre son. La déesse le toisait toujours de son regard implacable, l'expression définitivement neutre qui figeait ses lèvres closes donnait à son visage une apparence sculpturale.
Luttant contre le froid et l'émotion qui faisaient trembler tout son corps de concert, Louka parvient à balbutier à grande peine quelques mots d'une voix blanche :
"Je... Ne peux pas... C'est de la folie..."
Alors Paris hocha la tête doucement et crispa lentement ses doigts sur les âmes brillantes qui luisaient toujours dans ses paumes. La menace bien que parfaitement silencieuse et quasiment imperceptible était très claire : Il devait prendre au plus vite une décision.
Le garçon s'approcha alors des trois sphères pour les contempler de plus près, de la glace lui semblait couler à présent dans ses veines.

Avec quelle mesure peut-on estimer la valeur d'une âme ? Quel calcul prendre en compte pour déterminer laquelle épargner ?
L'âge de leur possesseurs ? L'affection qu'on leur porte ? Les liens que l'on partage avec eux ?
Nul question de mathématiques ici... La logique n'avait nullement sa place dans ce problème. Il s'agissait de faire un choix. Un choix cruel, dénué de sens, motivé non par la rassurante objectivité d'un quelconque calcul impartial mais par simple égoïsme.

A la pensée même de devoir condamner à mort l'un de ses proches, ou même un être humain, Louka retint un haut-le-cœur. Mais il fallait faire un choix.
Lorsqu'il posa de nouveau les yeux sur l'âme de Viktor, il songea avec affliction à tous les souvenirs qu'ils avaient tous deux partagés. A leur rencontre, à leurs bagarres, à leurs jeux d'enfants... Très loin, aux limites de sa conscience il lui sembla percevoir le rire de l'Hirondelle, haut et cristallin, perçant sa prison nébuleuse pour résonner en écho dans les ténèbres.
Puis vint à Louka furtivement une pensée terrible, la vision de Viktor quittant la pièce fâché au manoir d'Andreï, l'amertume teintée de reproches que son absence a engendré par la suite, croissante au fil des jours...  
Le garçon secoua vigoureusement la tête pour chasser cette idée. Il ne lui en voulait pas, il ne voulait pas lui en tenir rancœur. Et pourtant il avait songé l'espace d'un bref instant au pire... Qu'il le mériterait.

Quant-à l'âme d'Andreï il n’eut pas la force de la regarder de nouveau. Se détournant résolument de celle-ci il contempla celle de sa mère. Elle semblait flotter avec légèreté dans le creux de la main de l'étrange déesse, indifférente à la situation, ses volutes ondulants avec douceur en s’entremêlant dans un ballet silencieux. Une ode à la paix et au calme. Tout dans cette étrange sphère lumineuse lui évoquait le tempérament de sa mère tandit que lui apparaissait son doux sourire serein. Louka sentit ses yeux le bruler.

Il ne pouvait s'y résoudre... Si la mort de son meilleur ami et de quelqu'un de sa famille lui était insupportable, l'idée de commettre un matricide l'était d'avantage. Alors, levant sa main tremblante il désigna doucement l'une des mains de Pâris : Celle dans laquelle se trouvaient les âmes de Viktor et de sa belle-sœur. De grosses larmes rondes roulaient sur sa joue.

Vous avez fait votre choix. Un choix de mort, dans les ténèbres les plus obscures et nébuleuses. Un choix obligatoire compte tenu de votre actuelle position. Pâris s'approche de vous et plonge ses yeux dans les vôtres. Un violent et inexplicable sentiment s'empare de vous. La noirceur qui emplit votre cœur l'espace d'un instant est insoutenable. Pour cause, d'autant plus que vous n'êtes pas réellement robuste, la pression opérée par le chaos environnant vous force à tomber sur un genou. Pâris, toujours debout, observant le vide telle une statue contemplant l'infini, murmure :


- Ton choix est fait, fils d'Humanité. Aujourd'hui, trois âmes ont été volées à la Grande Reine de la main d'un même homme. Certaines personnes ont été qualifiées de meurtriers pour ne serait-ce qu'un tiers de tes actions.

Alors que vous tentez de résister à la pression opérée par les pouvoirs de Pâris, vous entendez une cassure. Comme si une petite bille de verre avait éclatée. Une main de Pâris s'est refermée, et l'autre est désormais ballante, l'âme ayant disparue de sa paume. Pâris supprime la pression infligée à votre dos, mais une emprise nouvelle semble vous empêcher de mouvoir votre corps, et ce peu importe la direction. La prêtresse des Limbes caresse votre joue, le visage toujours sculptural, et murmure d'une voix plus tendre qu'auparavant :

- Les anciens me nomment Pâris ... Je suis la prêtresse des Limbes. J'ai été envoyé par Messeigneurs pour jauger ton aptitude à recevoir l'essence du Fil. La balance du destin explicite ton geste de telle sorte qu'il semble naïf, mais aussi égoïste. Pour protéger ta mère, a qui tu dois ton existence physique, tu as sacrifié deux vies, mais aussi pour te protéger toi, car tu savais que tu ne pourrais fuir éternellement le courroux de ton bourreau. Sache cependant que si tu avais choisi ta mère, une des âmes que tu aurais protégé aurait, dans la nuit, brûlé ta maison. Malgré cela ... Ton cœur n'est pas encore apte à admettre l'absolution ... Tu as pensé un instant qu'une âme méritait le châtiment dont tu étais maître. En agissant ainsi, tu as agis comme ton bourreau. Ton esprit a déclaré qu'une personne en Aether n'avait pas le droit de vivre, et il y en aura de nombreuses autres.


Alors que Pâris se dématérialise devant vous, les ténèbres se dissipent, faisant face à un crépuscule apaisant. Combien de temps êtes vous restés prisonnier ? Nul ne le sait. Des heures, sans doute. Une voix résonne dans votre tête, puis disparaît doucement.


- Sauras-tu vivre tel un meurtrier ?


Un morceau de parchemin tombe devant vous. Vous le ramassez, et celui-ci devient progressivement gris. Des lettres de feu se dessinent sur la feuille.


"Le Crépuscule des Ores"




[Quête principale numéro 1 - Fuite Quadriennale] Complétée.

 
  Vous recevez 200 pièces d'or.


  Vous recevez 375 points d'Expérience.


  Vous recevez la médaille "Premiers pas en Aether" [Attaque +0, défense +0, magie +1, vitalité +5]