- Je m'insurge ! Cela ne peut plus durer ! Comprenez bien que notre merveilleuse cité ne peut être plus longtemps la proie de cataclysmes d'ordre "nécromantiques" !

Bien que l'on ne soit pas réellement certains de la véracité du mot "Nécromantique", les craintes d'Elios, maire de la grande Elyamundis, sont on ne peut plus fondées. Laissez-moi tout d'abord vous conter les origines des maux troublant les citoyens en ce jour maudit où le crépuscule n'annonce rien de bon :


Il était une fois, comme de nombreux mythes en Aether, le Chaos. Fragmenté sous ses huit formes et contenu en Feithidi, ce "chaos", autrement nommé "Elros" dans les plus vieilles légendes, se dissémina partout sur la planète, poussant l'Humanité de Jonathan Premier à ingérer de nouvelles notions se greffant habilement sur leur esprit et équilibrant - ou déséquilibrant, relativement - la perception du monde qui les entourait. L'on nomma ses injections forcées d'Elros : "Le Vice originel". Tout comme le Chaos, le vice originel se fragmenta sous ses formes les plus pures, et parasita l'Homme, pour se développer au fil des siècles :

Colère, Avarice, Paresse, Gourmandise, Orgueil, et tant d'autres attraits que personne n'avait souhaité obtenir, mais dont Jonathan reconnût lors des faits que "De toute façon, cela était nécessaire à la progression de l'Homme."

L'on pouvait admettre alors que le vice originel, même s'il n'excusait pas tout, était à l'origine de nombreuses guerres, de nombreux cataclysmes.

De nombreuses erreurs.

Et parmi ces erreurs se trouvait la plus grande tragédie qu'Elyamundis n'eut jamais connu : L'assassinat des mille de Blacksun.

Blacksun est le nom d'un groupuscule défendant les idéologies de la déesse de la lune, ainsi que de son frère, dieu du soleil. Groupe extrémiste pleinement dépendant de "la loi des six", au même titre que le Crépuscule des Ores", en Himerion, leur influence était telle qu'ils pouvaient se permettre, au nom de la Lune et du Soleil, punir ceux qu'ils considéraient comme des hérétiques. Cela remontait à plus d'un siècle, désormais ... L'assassinat des mille hérétiques au cœur du cimetière de Mundis ...

Personne n'en connut jamais les membres, ni les causes, mais les esprits de ces renégats du Soleil, tournés vers la Lune, se mouvent, la nuit, et errent dans les landes, à la recherche de corps supportant le soleil pour renaître. Des morts-vivants sans état d'âme, qui jamais n'hésiteront à dévorer la vie.


... Et nous en venons à la raison de votre présence devant la caserne de la milice d'Elyamundis, braves guerriers prêts à affronter la mort en personne pour obtenir votre pain et votre eau. Survivrez-vous à la vague des zombies du cimetière de Mundis, une fois les ténèbres tombés sur les landes ?


Le PNJ qui vous guidera apparaîtra après le premier tour de post. Nous vous prierons de respecter l'ordre de RP. Si un combat est engagé avec une seule personne, celle-ci peut briser l'ordre pour continuer son combat.

En général, quand une invasion de zombies se prépare, les gens ont plus l'habitude de paniquer que de rester plats, passifs ou fatigués à s'en déboîter la mâchoire. Certes, il ne s'agissait pas de la première fois, mais quiconque qui n'y serait pas habitué serait bien plus déstabilisé par le comportement des gardes plutôt que par l'approche imminente des morts-vivants. Dans cette ville, il y avait ceux qui avaient peur, ceux qui en avaient marre, et ceux qui ne comprenaient pas très bien la situation. Yrelith, elle avait seulement entendu dire et, surtout, compris qu'elle pouvait gagner beaucoup d'argent et donc s'acheter de la nourriture. Elle ignorait les clauses du contrats, les raisons de cette prime si énorme, et surtout ce qu'elle allait affronter. Bien que tout le monde en parlait autours d'elle, la demoiselle ne parvenait pas à voir pourquoi tout le monde justement en parle comme s'il était question d'un événement prémédité, programmé ou quoique ce soit d'autre. En gros, quelque chose à laquelle on s'y était préparé depuis un bon moment.

Debout face à la porte de la caserne, ledit bout de papier qui l'avait mené jusqu'ici tenu entre ses doigts, la Morpha jeta un coup d’œil aux alentours. Elle voyait des hommes ou femmes tous armés de la même manière, sûrement la milice ou un autre truc du genre de la ville, tandis que d'autres personnages, qui ne semblaient pas tant que ça errer par là, se distinguer de la foule. Cette attaque de cadavres ambulants avait également dû les attirer par-ici, même si la raison de leur présence était bien différente de celle d'Yrelith. Levant les yeux au ciel, il était couvert, les nuages teintés de l'orange crépusculaire, signe que le Soleil se couchera sous peu. À cette pensée, la Morpha eut soudainement une grosse envie de dormir, prenant une grande inspiration involontaire et s'étirant du mieux qu'elle put. Elle espérait juste ne pas s'endormir avant d'avoir pu manger quelque chose.

Dormir... Manger... Elle soupira en se disant qu'elle ne pourra rien y faire tant que tout cela ne sera pas fini. D'ailleurs, quand elle posa ses yeux sur la caserne, l'idée que les cuisines pourraient regorger de mets plus succulents les uns que les autres la fit doucement saliver. Déglutissant d'appétit, la jeune demoiselle se déplaça lentement, l'air innocente, cherchant la fenêtre qui la mènera au trésor comestible qu'elle convoitait tant. Après une dizaine de mètres parcourus, elle dû en venir à la conclusion que ce bâtiment en était dépourvu. Soupirant une deuxième fois, Yrelith partit s'adosser contre un mur. C'était quelque peu inconfortable, mais ça faisait l'affaire sur le moment. Observant les alentours, le nombre d'intéressés par l'offre avait grandit. Ils n'étaient pas vraiment très beaucoup nombreux, en ne comptant que ceux qui ne ressemblaient pas à des soldats de la ville,  donc peut-être se feront-ils manger. Manger... L'envie de picorer des graines traversa l'esprit de la Morpha, ou de croquer dans une pomme...

D-Hase grogna. Il détestait toujours autant la foule, mais il ne pouvait aucunement se permettre de se faire remarquer... Même si, évidemment, un être de près de trois mètres, une hallebarde géante et multicolore dans le dos, drapé dans un manteau noir dissimulant totalement son visage ne pouvait qu'être remarquable. En réalité, sa seule envie était de se défaire de ce manteau, de dégainer sa hache, et de faire dégager toute cette foule avant même qu'ils aient eu le temps d'hurler, mais il se retint au dernier moment. S'il dévoilait son identité maintenant, il était certain que la Milice d'Elyamundis ne la laisserait jamais se joindre au groupe qui aurait pour mission de se débarrasser des morts-vivants...

En réalité, il savait à peine pourquoi il faisait ça. Il s'était juste levé, quelques jours plus tôt, avec le sentiment qu'il devait se rendre dans cette ville... Les lettres de pourpre pâle qui l'avaient guidé, dans le laboratoire, semblaient de nouveau lui faire face, et le guidaient chaque instant un peu plus vers ce grand bâtiment qu'était l'Hotel de Ville d'Elyamundis. Dans l'air, il sentait quelque chose, sans vraiment savoir ce que c'était, mais son flair l'avertissait. La puanteur de la mort surgissait des landes autour de la ville, et, tot ou tard, elle se répandrait aussi sur la ville...

Ses babines se retroussant instinctivement, il posa sa main gauche sur le manche de sa hallebarde, et le cuir de son gant craqua doucement lorsqu'il resserra sa prise. Oui, si il devait se battre, il serait prêt... Mais pour l'instant, mieux valait rester tranquille.

(Je rappelle l'ordre des tours)


- Yrelith

- D-Hase

- Louka

- Mia

- Beorf.


- Din

- Trissy

- Duct (PNJ joué par Sumaru)

- PNJ joué par Gozen

Des corbeaux... C'était une véritable nuée de corbeau qui obscurcissait depuis quelques heures le ciel au-dessus de la cité d'Elyamund. Les habitants les plus superstitieux voyaient dans ce funeste cortège l'œuvre des esprits malins qui n'avaient de cesse que de hanter les défunts pour les importuner. Les plus pragmatiques eux pensaient -à raison- que ces volatiles réputés pour être de voraces charognards avaient tout simplement été attirés par l'odeur de la mort qui planait sur les landes depuis le matin.

Louka faisait partie de ces gens-là. Lorsqu'il avait aperçu au loin l'étonnant ballet de plumes sombres, il avait choisi d'aller voir ce qui suscitait l'intérêt de ces créatures qu'il aimait tant. On peut donc aisément comprendre sa surprise lorsqu'en lieu et place du charnier qu’il s’était préparé à découvrir il posa les yeux sur une foule bruyante et bien vivante.

Mercenaires et curieux s'étaient attroupés auprès de la milice d'Elyamundis et se pressaient devant de grandes affiches placardées contre les murs celle-ci. Louka fendit la foule, un sourire sur les lèvres. Évitant soigneusement de bousculer un mastodonte encapuchonné, il s'approcha à son tour du bâtiment et apprit l'existence des mort-vivants. Il comprit alors par la même occasion la raison de la présence de tous ces aventuriers qui, de la même manière que les corbeaux, s’étaient trouvés irrésistiblement attirés par cette ville. A la différence près qu’ils ne l’avaient pas été par l'odeur de la chair en putréfaction mais par certainement par celle de la jolie somme promise.

Lui était peu intéressé par l’or et bien qu’il compatissait à la souffrance des citoyens qui ne pouvaient dormir toutes les nuits sans crainte de se faire attaquer au beau milieu de leur sommeil, il n’était pas suffisamment altruiste pour risquer sa vie à tenter de défendre les habitants d’une ville qui lui était étrangère.
Non… La raison pour laquelle il décida de prendre part au combat était toute autre et quelque peu moins noble.
L’idée de voir une cohorte de corps décédés déambulés parmi les vivants piquait sa curiosité au vif et il ne pouvait s’empêcher de discerner une certaine poésie dans ce qu’il songeait être une incroyable illustration concrète de l’éternelle course contre la mort. Hors de question qu'il reparte sans avoir assisté à pareil spectacle ! Et puis, si en plus de satisfaire sa curiosité il pouvait se rendre utile et donner un coup de main à ces gens...

Il siffla alors dans ses doigts, rappelant sa propre corneille qui était partie voltiger avec les autres oiseaux. Il approcha l’animal de son visage et lui murmura doucement :

« -De toute façon, nous n’avons rien d’autre à faire ces derniers temps. Nous resterons ici ce soir ma toute belle ! »

Mia souriait de toutes ses dents, en contemplant la foule qui se dressait face à elle. Ses rubans accrochés à ses poignets et lui procurant une trainée aérienne, elle se sentait d'autant plus libre que la foule était serrée. Cet etat d'esprit, quelque peu paradoxal, était pourtant logique, dans l'esprit de la jeune femme. Alors que la foule, rageante, crachante et sifflante était là pour la simple raison qu'elle en était forcée, par sa nature guerrière et bassement humaine, la Cauchemaraudeuse était libre, capable de partir à n'importe quel instant, sans rien regretter, sans mettre en danger sa vie afin de la protéger... Oui, décidément, être une femme libre, dans ce monde de prisonniers, était la plus belle des victoires...

Grimpant le long d'un bâtiment, elle observa la foule autour d'elle... Une jeune femme attendait tranquillement, même si elle semblait presque piaffer d'impatience... en regardant les cuisines de la mairie. C'était peut être une guerrière, mais elle avait plus l'air d'une touriste qu'autre chose. Pouffant de sa remarque en repensant à sa tenue excentrique, la jeune femme faillit tomber de son perchoir, mais se rattrapa d'instinct en apercevant une masse gigantesque, encapuchonnée, dans un long manteau. Un gant d'un blanc éclatant serrait violemment le manche d'une hallebarde multicolore, et la jeune femme se dit qu'elle n'aurait pas pu la soulever, même en utilisant toutes ses forces...

Puis elle leva les yeux vers la nuée d'oiseaux, eux aussi libres, qui semblait se moquer de cette foule... Un instant, la jeune fille se mit à imaginer un moyen de les rejoindre, puis elle vit une corneille sortir de la masse et revenir sur le bras d'un jeune homme qui semblait lui parler... Suffisamment intriguée pour se déplacer, il en fallait peu, la belle Armonia désescalada le bâtiment rapidement, se fendit un chemin dans la foule, et arriva juste en face de l'homme mystérieux...

"Bonjour m'sieur ! Je m'appelle Mia, et je voulais te dire que t'as un très joli oiseau ! Il a un nom ? Et t'es venu pour te battre, toi aussi ?"

Alors que je venais d'entrer dans la ville, je fus attiré par une foule se dirigeant vers la caserne...
J'avais subi une longue marche ennuyante dans un territoire qui semblais glauque et dangereux, mais je m'étais ennuyé ferme au final, rien ne m'étais arrivé j'étais déçu blasé. Après tout je voyageais surtout pour découvrir le monde et y vivre des aventures, ainsi j'étais rentrée dans cette grande ville en espérant pouvoir y faire une halte dans une taverne du coin.

Finalement, la foule se stoppa devant la caserne où une affiche très explicite me décrivit la situation.
~Je vois... Alors comme ça on recherche des personnes pour faire le sale boulot... Ca à l'air sympa, ça me permettra de m'entrainer un peu et de me divertir... C'est sans doute à cause de ces fichus zombies que je me suis ennuyé sur la route et que le paysage était si terne. Et en plus de ça, j'y gagnerais sans doute de quoi bien manger et quelque babioles interessante.~

Du haut de mes 2m15, je pouvais observer la foule et constatez que malgré leur petite taille certain milicien semblais très motivé. Alors que j'observais autour de moi, je vis un personnage encore plus grand que moi, Il portais une grande hache multicolore et une capuche couvrais son visage, il semblait bien mystérieux et dangereux... Une jeune femme a l'élégance certaine était quand à elle adossé à un mur, j'étais plutôt étonné de voir une femme participer a une telle aventure, mais il me semblait qu'elle était plus qu'une simple femme, de plus mon père m'avait dans mon enfance appris que les béorites, dit morpha ours par les humains, était tous sans exception de grand guerrier homme et femme, alors pourquoi pas.

Curieux de savoir si mes pensée était juste ou faussé, je m'approchais de la belle, le soleil se couchais déjà sur la ville, faisant brillé légèrement les cheveux de la jeune fille.

-Bonjour... Vous comptez participer à la traque ? Je vous le demande ça car il est peu courant qu'une si belle femme prenne des risques, dans une quête comme celle-ci, à moins que vous cherchiez à acquérir la prime de participation...


[La police bug...]

J’étais arrivée à Elyamundis avec le sourire aux lèvres et pleine d’entrain. Je m’émerveillai à l’idée d’une cité pleine de vie et sur laquelle Kiba m’avait fait des éloges. Je portai des vêtements discrets histoire de ne pas attirer l’attention. Malheureusement je modérai vite ma joie quand je vis l’ambiance lugubre et pesante qui régnait. Les gens avaient l’air de zombies. J’appris que c’était justement dû à une invasion de zombie qui menaçait la ville. Normal que les habitants n’aient pas trop la joie de la vivre. J’avais décidé de répondre à l’annonce pour participer a la défense contre les zombies tant par principe que par le fait que cela serait une bonne expérience pour moi puisque je serai certainement confronté a ce genre de créature en me rendant au lieu que Laki m’avait indiqué. Et aussi, il fallait bien reconnaître que de l’argent était toujours bon à prendre puisqu’on m’avait dit qu’il était au cœur de bien des transactions dans le monde extérieur.
Avant tout, je m’étais installé et allongé dans un joli petit parc qui surplombait la ville. Le parc était malheureusement désert.

*Encore un effet de la déprime des gens*

Je me relevai d’un bond en serrant un poing et en observant la ville. Je me rappelai un enseignement de mon mentor qui était qu’une équipe démoralisé est une équipe aux portes de la défaite. Et puis les rues de la ville m’appelaient pour mettre de l’ambiance. Je souris tandis que je faisais tourner mon ballon en équilibre au bout de mon pied. Après avoir actionné mon saphir pour revêtir ma tenue Shamazaar Je tendis mes bras sur le coté.

- Allons-y, team….


Une fille aux yeux vairons  courrait dans les rues de la ville balle au pied. Sur la poitrine de sa tenue et a l’arrière de sa veste, on avait distingué un 5 écrit en gros. Elle me ressemblait comme deux gouttes d’eau ce qui était bien normal puisqu’il s’agissait de l’une de mes doubles. Je vis qu’elle était poursuivie par trois personnes portant un uniforme. Ceux–ci tentaient de l’intercepter et lui ordonnaient de s’arrêter.

* Super !Une équipe adverse!*

Numéro 5 dribbla les joueurs adverses et continua sa progression tout en slalomant entre les passants et en évitant de faire la casse. Mieux valait éviter les ennuis  avec des gens comme par exemple cet immense type encapuchonné qu’elle dépassa. Devant elle plusieurs membres de l’équipe adverse se dressaient pour lui bloquer le chemin. Elle jeta un bref regard sur sa gauche.

- A TOI!

Elle fit une passe à numéro 7. La balle paraissait vivante et esquiva les obstacles. La numéro 7 continua à avancer en agitant de concert avec numéro 5 pour qu’on ne se fasse intercepter par les gardes qui eurent moins en matière d’esquive des passants et de casse.

De mon coté, j’arborai le numéro 10. J’avais suivis ma route tout en suivant leur progression et les attendait devant un grand bâtiment. Il y avait pas de mal de monde de coin vu qu’il s’agissait du point de rendez –vous pour la requête contre les morts vivants dont je tenais un exemplaire de l’affiche à la main. Je vis numéro 5 disparaître dans un nuage de fumée .ça allait être bientôt le cas de numéro 7 mais celle-ci était cerné par cinq joueurs adverses

-FAIS MOI UNE LONGUE PASSE ! Lui criai-je

Ce qu’elle fit en  faisant une longue aérienne avant de disparaître à son tour. Le ballon partit en lobe dans ma direction. Un joueur adverse, que ces équipiers appelaient « capitaine », sauta pour le crever avec sa lance. Je voulus crier à la triche mais le capitaine manqua son coup et se retrouva a agiter vainement  des mains comme un oiseau avant de s’écrouler pitoyablement sur un stand de myrtilles. Je courus et me mis à courir puis sauta, après avoir rebondi sur un mur, pour amortir le ballon avec mes boo…avec ma poitrine avant de le récupérer. Mon numéro avait disparu en même temps que ma dernière clone. Je regardai autour de moi et vis sur le coté trois joueurs adverses arrivaient au loin. Deux portait un filet et celui du milieu avait un uniforme de couleur différente. Il levait les mains devant lui comme pour m’interdire de passer Je compris qu’il s’agit du gardien de but et de ses buts. Je dois dire que les gens de cette ville étaient ingénieux. J’eus un grand sourire et pivota dans leurs directions. J’armai mon pied et tira. Mon ballon laissa le goal sans réaction et toucha le fond des filets. Sous le choc, les porteurs tombèrent et le lâchèrent. Le goal poussa un juron tandis qu’il se retrouva empêtrer dedans. Joyeusement, je courus récupérer ma balle avant de lever les mains en l’air triomphalement.

-JE SUIS DIN PARACKEET ET LE SEIGNEUR DES KICKERS CE SERA MOI ! Criai-je à plein poumons en souriant.

Toutefois l’équipe adverse était soit d’un fairplay douteux, soit très impatient de remettre ça puisque je vis le capitaine à la figure violacé et plusieurs des coéquipiers se jeter sur moi. Ils étaient neuf, dix, onze…DOUZE. C’était définitivement une violation par rapport aux règles dont on m’avait parlé.

-Hey, du calme ! Eh vous n’allez pas vous jeter sur moi ! Ce n’est pas du rugby !

C’est ce qu’ils firent pourtant. Je pris mon ballon entre mes jambes et bondit pour échapper a leurs assauts.

Depuis l'escapade de l'incubateur, Trissy et Duct parcouraient maintenant le monde, en véritables aventuriers qu'ils étaient. Ils n'avaient pas un but précis, aussi leur donna-t-on le sobriquet d'opportunistes étranges, car il fallait le dire, un insecte hybride et un humain, ça ne courait pas les rues ni les forêts. La route, les milieux marécageux, montagneux et dangereux, tout ça c'est bien mais maintenant, il fallait retourner à la civilisation pour pouvoir se reposer dans une auberge. Il faut dire que Monsieur Duct aimait pas dormir par terre, ni dans un cocon de soie fabriqué par Trissy...quel difficile celui-là!


Le voyage de Trissy et de Duct, son nouveau compagnon, amena le duo dans la ville de Elyamundis. Le paysage était très différent de ce que l'insecte connaissait et il n'y avait que peu d'arbres. Ce détail rendait la donzelle quelque peu mal à l'aise, elle qui est habituée en milieux forestier. Bref, le duo entra dans la ville et...que se passait-il? Les habitants, les gardes et presque les enfants avaient tous des armes. Une guerre allait éclater? Selon Duct, tout cela n'était pas net du tout, surtout que très peu de personne se souciaient de l'insecte, trop occupé à fortifier les environs. Curieux, les deux compagnons allèrent se renseigner pour se retrouver devant la caserne de la milice de la ville. Il y avait vraiment foule à cet endroit. De fil en aiguille, Duct réussit à avoir les détails et s'empressa alors d'en informer l'insecte en lui présentant l'affiche qui s'adressait à des mercenaires. Trissy lut en vitesse.

-Une attaque de zombie....blablabla....de l'argent....blablabla....très dangereux...blablabla.

L'insecte regarda le bout de papier, incrédule. Des zombis? De l'argent? C'est dangereux?....Parfait!! Elle qui voulait de l'action, la voilà servie maintenant! Wn regardant aux alentours, Trissy voyait bien que cette foule semblait aussi vouloir en découdre avec ces créatures du mal. Peut-être était-ce là l'opportunité idéale pour tester ses pouvoirs et gagner un peu d'argent. Le pauvre Duct souffrait d'un manque de protéines ces temps-ci..dommage qu'un humain ne puisse manger les mêmes choses qu'un insecte. Parlant de Duct, elle se demandait bien s'il a déjà affronté un mort-vivant dans le passé.

-Au fait...comment on tue un zom-zom Duct? Ça pourrait être utile de le savoir quand il sera temps de les embrocher...oh et..tu viens avec moi, pas vrai? En fait, tu n'as pas vraiment le choix si tu veux aussi des pièces scintillantes.

Oui, entretemps, Trissy apprit rapidement que les pièces scintillantes(l'or) avait bien plus de valeur qu'elle ne le pensait et si Duct en voulait, il n'avait pas le choix.

Alors que vous attendez tous, ou presque, devant la caserne, un homme plutôt bien armé sort du bâtiment puis vous dévisage. Celui-ci fait bien un mètre quatre-vingt-dix et semble plutôt jeune comparé à certains d'entre vous, mais vous sentez dans son regard que son expérience est grande en matière de guerre et de protection. Posant sa hallebarde à même le sol, l'enfonçant quelque peu dans le sol, ce qui soulève de la poussière, le milicien vous analyse au tour par tour puis s'exclame, une légère moue renfrognée :


- Il n y a que vous ? Eh bien ...

Puis se reprend.

- Bon eh bien, permettez-moi de vous souhaiter personnellement la bienvenue en Elyamundis, malgré ses temps de crise ! Je suis Bruce, milicien de première classe de la garde d'Elyamundis. Notre chef n'est pas présent, ainsi que la plupart de nos hommes, ce qui fait que, voilà ... Nos ressources défensives sont plutôt limitées, d'où notre appel aux citoyens et guerriers des environs. Le reste de mes soldats seront postés sur les remparts pour jouer avec leurs arbalètes. Notre mission à nous sera d'aller au front et d'en tuer le plus possible. Sachez que cela peut durer toute la nuit, alors j'espère que vous êtes endurants.

L'homme constate d'un bref coup d’œil vos équipements, têtes, pour le moins peu communes, et résolutions. Certains d'entre vous viennent pour l'argent, d'autres pour l'action, et certains pour le simple désir de protection. Des idéaux variés qui font sourire le milicien de première classe, qui vous incite à le suivre hors de la ville, alors que le soleil se couche lentement sur la cité.

- Voyez-vous, chers combattants, Elyamundis est une cité dynamique, aspirant à la paix et au repos et à l'évolution, mais le cimetière de Mundis, au cœur des plaines à la sortie de la ville, n'en entend pas ainsi, et se ranime chaque nuits où les deux lunes d'Aether sont pleines, ce qui provoque le réveil de créatures très peu communes. Des morts vivants. J'espère que cette idée ne vous effraie pas trop. Mais ... Rassurez-vous, ils sont fragiles, bien que nombreux. Tout ce que nous savons est qu'ils sortent par vague du cimetière de Mundis. Ah, et, tant que j'y pense ...

L'homme se retourne et cesse sa marche un instant.

- Surtout ... SURTOUT n'approchez jamais du cimetière de Mundis cette nuit. Les ténèbres l'entourant sont si puissants que vos os en fondraient. Vous rejoindriez alors les zombies d'Elyamundis ...


Vous sortez tous de la ville. Marchant dans les plaines, l'Homme pose son sac et commence à installer un campement.


- Le réveil des zombies se fait toujours aux alentours de vingt-deux heures. Il n'est que dix-neuf heures trente, aussi j'aimerais que nous nous asseyons tous autour d'un feu pour reprendre des forces, et pour nous présenter plus convenablement.


Le campement fut rapidement fait, et vous vous asseyez tous.


- Je vous écoute, surprenez-moi.

[Bien d'avoir skippé (Skipper le Skippé, tmtc (enfin non, c'tait avec un autre gens, mais tant pis )) un PNJ accompagnateur? =( ]

Duct avait l'air sombre, assis par terre, faisant glisser son index et son pouce, dans leur gangue de fer, le long du fil de son sabre. Le regard absorbé par les étincelles douces surgissant de la lame, il se tenait assez droit, et son coude droit reposait sur son genou droit, relevé. Son autre jambe, contre le sol, était repliée, de façon à ce que son pied droit passe sous le triangle formé par sa jambe droite et le sol. Ne cessant aucunement son manège, il commença à s'exprimer, et le chuintement fluté de l'acier contre l'acier enroba donc ses paroles, leur donnant valeur d'absolu, dans cet instant de préparation guerrière.

"Je me prénomme Duct. Vous n'avez pas à savoir mon nom. Et surtout, je n'ai pas envie de le dire. Je fais partie de la noblesse d'Eterna, où les maîtres d'armes m'ont appris, comme à tous les nobles, à me battre, mais j'ai fui la cour. J'ai pris la route, avec quelques amis et gardes du corps, et nous avons vagabondé un peu partout... Mais notre histoire a mal fini, pour certains d'entre nous. C'est là que j'ai rencontré la petite fille qui n'en est pas une que vous voyez assise à coté de moi. Sa main se figea, le temps qu'il relève la tête, jette un regard à l'assemblée. Et croyez moi, cette petite est plus dangereuse que moi. Il reprit son activité précédente en rebaissant la tête.

Vu que nous serons amenés à coopérer, dans cette bataille, je suis prêt à supporter n'importe lequel d'entre vous. Appelez moi, et je tuerais ce qui vous dérange, d'un carreau ou d'une pointe. Mais ma priorité ira toujours à Trissy. Il se releva, rangea son sabre dans le fourreau pendu à sa hanche, et sourit. Et je ne vous laisserais jamais me voler une cible."


Gozen : Je ne t'ai pas réellement skippé, je voulais juste faire avancer l'action pour que tu aies plus de choses à dire en tant qu'accompagnateur que Trissy. En faisant ça tu n'as pas eu à répéter la même chose qu'elle, et tu permets à Yrelith d'enchaîner plus facilement =D

Yrelith posa rapidement ses yeux sur le grand gaillard qui s'approchait d'elle, le détaillant de bas en haut pour vite fait savoir quel genre d'homme il était. Pas un moine, peut-être un guerrier... Sans doute détient-il un peu de nourritures sur lui, il faudra qu'elle le lui demande si jamais l'occasion se présente. Lui jetant un regard avec deux grands yeux curieux, elle pencha la tête de côté en se demandant d'où il pouvait bien venir. Ne connaissant pas très bien le monde dans lequel elle avait pourtant vécu tant d'années, la jeune demoiselle aurait bien voulu en savoir autant que possible, si, bien évidemment, c'était possible. Il paraît qu'il est difficile d'apprendre, avait-elle entendu de la bouche d'un gamin de dix ans, et que c'était pas forcément utile. Certes, c'était expliqué de manière un peu plus vulgaire, mais la Morpha détenait envers et contre tout des manières droites qu'on lui avait fait souvent répété dans sa jeunesse. Donc oui, l'étranger qui l'avait interpellé... Désirait savoir si elle participerait à la traque.

-Une traque ? Piou ~...

Elle réfléchit une dizaine de secondes, se dandinant sur place avec l'air le plus penseur qu'un être pouvait montrer aux autres avant de lâcher qu'elle ne comprenait pas très bien pourquoi un tel raffut avait lieu ici, mais que la récompense serait assez intéressante pour lui permettre de s'acheter de la nourriture. Pour souligner ses paroles, son ventre se mit à gargouiller légèrement. Le dernier repas qu'elle put dévorer n'était pas des plus succulents, ni des plus complets, mais ça lui avait permis de tenir jusqu'à maintenant. Elle s'en plaignait sans beaucoup de bruits.

Un peu plus tard, au campement établi par celui qu'elle considérait comme le chef, ce fameux Bruce, Yrelith profita du jeu pour se réchauffer, tendant ses mains vers les flammes et soupirant d'aise quand la chaleur fit disparaître ses frissons. Une fois que le groupe fut convenablement installé, le milicien les invita tous à se présenter. Un bonhomme fut le premier à passer à l'acte, ne manquant pas de ne pas cacher son histoire et surtout sa hargne. Un petit personnage au comportement présomptueux, songeait la Morpha en faisant glisser son regard sur la lame qu'il brandissait, et qui ne ratera pas d'occasion d'être aussi courageux que... Ahem. Lorsque Bruce sollicita Yrelith dans le but qu'elle se présente à son tour, elle ne put s'empêcher de le faire d'une traite après avoir entendu son ventre grogner plus méchamment.

-Je suis... Affamée...

D-Hase s'était contenté de suivre, sans un mot, le reste du groupe. Les bras croisés, afin de mieux se contrôler et de ne pas saisir tout de suite le manche de sa hallebarde, il avait aidé les autres à monter le camp, et bien que personne n'ait fait mine de chercher à en savoir plus, il avait parfaitement pris soin de ne pas laisser dépasser le bout de son museau des ombres de sa capuche. Maintenant, il attendait, écoutait Duct et Yrelith parler... Sans bouger, il se contenta de lancer une impulsion mentale.

"Mon... identité? Mon nom est Hase... D-Hase, maintenant... Je voudrais vous dire... Que personne ne s'approche trop... pendant le combat. Je n'ai pas envie... de Blesser l'un de vous."

Incapable de s'exprimer plus en détail, surtout dans un tel état de tension, le Lapin recula d'un pas. Il s'en voulait de ne pas pouvoir parler avec ces gens, mais en même temps... Il n'avait qu'une hâte. Pouvoir laisser libre cours à sa rage, à sa folie... A l'être qui était venu se nicher en son sein. Focalisé presque entièrement sur le fait de retrouver Lya, il arrivait déjà à peine à se contenir pour l'instant... Au fond de lui, il était terrifié. Il n'avait pas peur du rejet... Non, il avait peur de la Mort, si ces aventuriers découvraient sa vraie nature.

En réalité, ce n'était pas tant qu'il craignait sa propre mort... Il craignait de mourir, car s'il mourait, il ne pourrait jamais sauver Lya... Et s'il fallait tuer tous ces gens pour parvenir à la sauver, il n'hésiterait pas... Pour une ultime fois, il laissa trainer son regard sur chacun d'entre eux. Une femme maigre et semblant faible, un garçonnet sans doute tout juste capable de se moucher, une femme qui se promenait avec des rubans, un bucheron à l'air bête, une folle avec un ballon, une petite fille étrange et son protecteur, un chevalier trop sur de lui... Et bien sur, chef de cette troupe, un soldat gringalet.

Et pourtant, D-Hase sentait qu'ils auraient pu le tuer, s'ils le voulaient... Il devait cacher sa Nature.

Ce ne fut que lorsque l'écho de la voix de Haze résonna tout au fond de son crâne que le jeune homme daigna lever le nez du dessin qu'il était en train de tracer sur le sol. Il n'avait jusqu'ici que prêté une oreille distraite aux discours précédents, n'esquissant qu'un sourire en entendant le ventre d'une jeune fille gronder bruyamment. S'il semblait si absorbé par la silhouette de la fauvette qu'il était en train de tracer négligemment dans la poussière c'était que son attention était en réalité accaparée par une toute autre chose.

Lorsqu'il fermait les yeux, il sentait tout près de lui une multitude d'auras plus étranges les unes que les autres. Loin de la sage chaleur bleue pale que dégage habituellement les individus ordinaires, se bousculaient autour du feu de camp des énergies aux couleurs chatoyantes. Ocre, vermeille, doré et indigo se chamaillaient dans un étrange tableau bigarré. Des auras incandescentes, sauvages, bien trop indisciplinées pour appartenir à de simples personnes. Il rouvrit les yeux, un sourire sur les lèvres. Plus de la moitié de ceux qui avaient répondu à l'appel n'étaient pas humains. Ou ne l'était plus.

Il détailla alors tour à tour les participants de cette chasse des plus originales et tenta de déterminer qui fut le dernier a avoir pris la parole. Son regard s'attarda sur le géant encapuchonné... Cette voix lugubre ne pouvait que lui appartenir. Puisqu'il se trouvait assis à sa droite, il prit à son tour la parole pour se présenter :

<<Moi, je m'appelle Louka. Je suis originaire des contrées d'Himmerion et si je suis venu ici c'est pour... Enfin, je me suis contenté de suivre ces petites merveilles.
Il dressa le bâton avec lequel il dessinait plus tôt vers le ciel, désignant les corbeaux qui continuaient de virevolter doucement au dessus de leurs têtes. Puis il reprit :
-Contrairement à certains d'entre vous, je n'ai quasiment aucune expérience du combat. Je menais une existence paisible de garçon de ferme jusqu'à ce qu'un... Incident me fasse quitter la cité précipitamment. Depuis je me contente de voyager au gré du hasard avec "Papouille" et cette ville semble particulièrement intéressante !
Un corbeau au loin poussa un cri retentissant. L'oiseau était visiblement fier d'avoir reconnu son nom. Louka se tourna alors vers Duct et Haze avant d'ajouter en riant :

-Ne vous en faites pas, je tacherais de ne pas vous gêner. Et surtout de ne pas voler vos proies.>>

Un rire doux et chaleureux s'éleva à cette réplique, et bien qu'il n'ait pas réellement de raison d'être, cela remonta sans doute le moral des guerriers. Ses deux rubans toujours accrochés à ses poignets, la jeune femme qui venait de se fendre de ce rire leva les bras, et ses rubans se mirent, avec une lenteur et une douceur presque palpable, à s'enrouler autour de ce qui semblait être une barre parallèle au sol, à environ 3 mètres de ce dernier. Avec un sourire, la jeune femme se laissa soulever par ses propres rubans, et, malgré le coté évidemment absurde de la scène, à faire de la balançoire sur le vide.

"Mon nom est Mia. Mia Armonia, et je suis une Rêveuse. Je doute de pouvoir vous aider, sur le plan de la puissance brute, mais je saurais distraire nos enenemis le temps que vous leur asséniez le coup fatal. Je ne peux abattre aucun de ces morts vivants, sans doute, mais je peux en affronter plusieurs à la fois... Je n'ai pas beaucoup d'expérience de combat, mais je suis rapide, et vous pourrez compter sur moi pour défendre vos arrières !"

Souriante, elle cessa de se balancer, et ses rubans la firent redescendre lentement. Repliant les jambes, elle se retrouva assise en tailleur, mais, sans qu'on le remarque réellement, dans ses balancements, elle s'était déplacée par rapport au feu, et se retrouvait donc entre Din et Trissy.

"Je viens d'un quartier assez pauvre de Port la Rose, où tout le monde se détestait, alors j'espère que ce ne sera pas le cas ici. Et je suis sur que le Gros Nounours encapuchonné et le Protecteur de la petite ont un grand coeur, même s'ils aiment bien se dissimuler.... Et toi, le Bucheron, d'où viens tu?"

La belle jeune femme que j'avait interrogé s'averaît être affamé, mais alors que je m'apprêtais à lui demander si elle voulais un morceau de viande que je gardais dans mon sac de voyage, un jeune homme portant les habits des miliciens de la ville attira l'attention de tout le monde, il se nommait Bruce et nous expliqua plus en détail la situation, il insista sur le faite qu'il ne fallait surtout pas s'approchez du cimetière de Mundis... C'était bien dommage pour moi, car s'était sans doute l'endroit où il y aurais eu un véritable défi à surmonté.

Le chef de l'expédition nous fis après cela monté un simple campement et allumé un feu autour dû quelle chacun d'entre nous nous somme assis. Je me posais au sol les jambes en tailleurs. Le premier à se présenté fut un homme plus petit que moi qui n'arrêtais pas de joué avec la lame de son sabre. D'après ses dires, il se prénommait Duct et était un ancien noble d'Eterna... Il accompagnais ce qui me semblais être une petite fille à la lueur du feu et selon lui celle ci est bien plus dangereuse que lui. Cela me fit lever le sourcil, j'avais déja vu pas mal de chose surprenante mais une enfant plus dangereuse qu'un homme avec un sabre sa m'interpellait.

Ce fut le tour à la belle jeune femme, qui se présenta sans trop faire dans les détailles n'y révélé son passé. Son nom était Yrelith, elle finis sa courte tirade par un "Je suis... Affamée..." des plus claires. Poliment je sortis de mon sac une morceau de pain dur que je lui tendis, ce fut le géant à la hache qui enchaîna... D-Hase, un nom étrange, tout comme le personnage d'ailleurs. Il semblait prudent, et nous prévins d'évitez d'être trop prêt de lui au combat. Je comprenais son conseil, car vu sa taille et son arme, c'étais le genre de type à ne pas faire dans la dentelle, tout comme moi sous ma forme d'ours d'ailleurs. Un jeune homme au quelle je donnais environ 19 ans expliqua qu'il se nommais Louka, que sa venu était du au corbeau et a sa curiosité, c'est vrai que maintenant que celui-ci le fit remarqué, je vis la nuée noir qui tachais le ciel... C'était une vision très triste. Enfin une jeune fille, qui semblais très fragile, se présenta, elle fut la seul à donner son nom, même si d'une certaine manière je doutais qu'il fusse vrai.

Elle m'invita à me présenté à mon tour :

-Mon nom est Beorf, Beorf Bromanson, je vivais à l'orée de la forêt d'Orion en tant que bûcheron, seulement cette vie solitaire ne me convenais plus, j'ai décidé d'abandonné cette vie pour partir à l'aventure et me surpassé. J'ai de l'expérience en combat, et aucune foule de zombie aussi grande soit elle ne pourrais me contenir, vous n'aurez donc pas à vous souciez de ma sécurité.

Mon esprit animal devait resté cachez jusqu'au moment ou me transformez serais obligatoire. Doucement je sortis une pomme de mon sac que je me mis à croquer.

-Et vous petite fille ? Qui êtes vous ?

Ma question était destiné à la petite fille protégé par Dust que j'arrivais toujours pas à cerné malgré ma concentration.

Mon show avait diverti et remonté un peu le moral des gens. Je me doutais que cela ne serait temporaire tant que la menace de cette invasion de mort vivant pèserait au dessus de leur tête.
Un milicien gradé du nom de Bruce arriva pour faire une annonce. Je rentrai dans le rang au coté d’autres personnes qui attendaient que j’avais aperçu en arrivant devant le bâtiment et qui avait vu la fin de ma performance. Un groupe assez hétéroclite. J’écoutai le briefing de Bruce.

*La cause de l’invasion serait donc un cimetière maudit. *

A la fin  il nous dit de nous présenter. Il y avait un noble en fuite, une femme nommé Yrelith le grand type bizarre que j’avais aperçu qui s’appelait D-haze , un  jeune homme avec des corbeaux qui semblait être un druide, une jeune fille plus bizarre que moi, un bucheron musclé d’âge mur en quête d’aventure qui me paraissait sympathique paradoxalement a son air bourru. A part moi seule une fillette ne s’était pas encore présentée.

Pour ma part j’étais en train de jongler avec mon ballon.

-Enchanté ! Comme je l’ai dit précédemment, je me nomme Din. Je viens du clan Shamazaar (bien que ça m’étonnerait que quelqu’un en ait entendu parler ici) que j’ai du quitter suite à certains évènements pour résoudre une quête d’une importance cruciale. Je compte aussi en profiter pour rencontrer d’autres pratiquants de mon art (je donnais un coup à mon ballon et le rattrapai avec ma tête) pour l’enrichir et lui redonner son prestige. En coéquipière digne de ce nom, je vous aiderais au mieux de mes capacités. Cependant  …

Je tendis une main devant moi en regardant Bruce puis en baissant mon pouce. Mon mentor m’avait enseigné qu’il ne fallait pas hésiter à se montrer rude dans la vie

- Etre payé 1000 pièce d’or  pour repousser une invasion de mort vivant avec de gros risque de se faire descendre, vous ne trouvez pas que  c’est  (je marquai une pause  en repensant au genre d’expression que Kiba m’avait dit qu’il employait dans ce genre de situation) peu cher payé. Je veux plus.


Je souriais tout en abordant ma tentative de négociation mais j'étais loin de me rendre a ce moment que j'avais un sourire similaire a celui ...d'une ombre

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'Emprise' :

Pleins de gens exotiques s'étaient amassé ici, on dirait, car plus les autres parlaient, plus ils semblaient étranges aux yeux de l'insecte. Elle fut quelque peu surprise cependant que Duct commença à parler le premier et à mériter ses qualités et son potentiel destructeur. Il était vrai qu'une simple épée et une arme à distance ne pourraient faire le poids face aux nombreux pouvoirs de l'insecte mais elle n'était pas une vantarde. Lui au moins, il savait ce qui se passait dans le coin et très franchement, c'était un excellent guide.


Alors si on examine tout ça de près, nous avions premièrement une donzelle affamée qui semblait vraiment mal en point. Si Trissy aurait eut un peu de nourriture, elle lui en aurait donné..malheureusement, c'était pas le cas. Ensuite, un autre jeune homme qui disait de faire attention à nos distances.Possédait-il de grands pouvoirs dangereux? Peut-être, il faudrait voir ça pendant le combat contre les machabés. Bref, pleins de gens étranges, comme cette rêveuse qui manipule une magie qu'elle ne connaissait pas. Mieux vaut ne pas trop se poser de question. Enfin, un géant se présenta aussi, disant qu'il était bûcheron et qu'il voulait changer de vie. Tu parle d'un changement de vie ! Se battre contre des monstres, c'est complètement différent! Celui-ci interpella l'insecte après son monologue. Il s'intéressait donc à elle?

-Mu...

Trissy déploya ses ailes et vola à quelque centimètres du nez de Beorf. Les dizaines de yeux dorés de l'insecte s'étaient ouverts et observaient dans toutes les directions. Lissant ses antennes avec ses petites mains, le papillon se présenta d'une voix de gamine avec un ton légèrement excité en raison de ce qui va se passer cette nuit.

-Je m'appelle Trissy, je suis une insecte rare et je suis sous la protection de la reine araignée Ellyah,dirigeante de la ruche d'obsidienne d'insectopia. Ne vous fiez pas à mon apparence et ma voix, vous vous en mordriez les doigts. Mon poison et mes nombreux pouvoirs sont très efficace contre tout et n'importe quoi. Je ne serai pas en première ligne mais le climat vous sera favorable, croyez-moi.

L'insecte se posa sur le sol et ne dit plus un mot en refermant ses yeux dorés.

Bruce vous écoute attentivement et lance une belle pomme rouge à Yrelith pour calmer sa faim. L'homme vous analyse et comprend vos capacités, les calculant pour établir un plan stratégique. Qui sera en première ligne ? Qui soutiendra ? C'était le but caché de ce campement. Ils devaient être le plus efficace possible pour réussir à repousser la vague mortifère. L'homme, qui attisait le feu de de camp grâce à un bout de bois qu'il avait trouvé tantôt, se leva et se présenta à son tour, pour honorer ses camarades de fortune.


- Comme vous le savez, mon nom est Bruce, et je suis un milicien de première classe dans la garde d'Elyamundis. Mes spécialités sont le maniement de la hallebarde et les attaques de mêlées. Ne vous fiez pas à ma "petite" carrure, je suis bien plus fort qu'il n'y paraît. J'attaquerai en première ligne, pour ma part. Vous devez savoir que j'ai pu vous analyser. Aussi, je vais vous donner le plan de combat. Et ... Ecoutez, je suis d'accord que 1000 pièces ce n'est pas assez, mais je ne peux pas régler ce problème seul. Alors j'en parlerai à mes supérieurs et ... Et nous verrons à la fin, si vous survivez.

Bruce se met alors à vous exposer le plan. Beorf, D-Hase et lui seront en première ligne, séparant la vague de zombies en trois groupes distincts, ou chacun seraient chefs de groupe. Derrière Bruce se trouverait Din et Mia. Derrière D-Hase se trouverait Louka et Yrelith. Derrière Beorf se trouverait Trissy et Duct.


- Sommes nous bons ? Déclara le milicien, toujours levé, tandis que le ciel s'assombrissait doucement, le tonnerre grondant au loin.

 Bruce fronça les sourcils et attendit sans bouger, tandis que le vent se levait. La lumière disparaissait peu à peu, laissant place à de sombres présages. Vous retenez votre respiration, tandis qu'un nuage noir révèle peu à peu ... Cette pleine lune rouge sang, dont un rayon vient frapper l'immense cristal ornant le sommet de la crypte de Mundis. La terre tremble avec fracas autour de vous, et de nombreuses tombes explosent. Dix-huit zombies à la chair pendante et purulente sortent de la terre avec fracas. Leurs yeux et certains de leurs organes pendent. Leur sexe est indéterminé et leur voix gémissant la complainte des morts traversent vos oreilles. si vous approchez trop du cimetière, le cristal lancera un laser mortel qui vous tuera instantanément. Attention.


Zombie :


Atq : 50

Defense : 15

Vit : 95

Magie : 45

30% de faiblesse au feu et à la lumière. Le temps et les ténèbres régénèrent les zombies.
30% de résistance à la foudre. 100% de résistance aux flèches.
10% de faiblesses aux lames et aux armes contondantes.

- Chaque groupe en prendra six ! Chaque personne en prendra deux ! Me suis-je bien fait comprendre !? Allons-y !


Bruce s'élança, sa hallebarde en main.

Duct sourit lorsque Beorf prit la tête de leur petit groupe. Comme il s'y attendait, Bruce avait cherché à mettre un gros morceau devant, qui prendrait les coups et prébroierait les ennemis. Cependant, il n'était pas d'accord du tout sur un point. Pour lui, le fait qu'un groupe s'occupe de 6 zombies, c'était très bien mais... deux chacun? Une absurdité. A quoi bon faire des groupes si c'était pour agir ainsi? Il passa sa main gauche sur sa barbe mal rasée, soupira et dégaina son arbalète. L'armure lourde recouvrant ses jambes émit une série de bruits métalliques lorsqu'il se mit en mouvement, et il se dirigea vers Beorf, après un signe rapide de la main en direction de Trissy. Dans le code dont ils avaient convenu, il venait de lui demander de la suivre, si possible rapidement, et son geste avait été fait avec une sécheresse quelque peu inhabituelle. De la simple tension due au combat, ou le signe d'un malaise plus profond, éventuellement lié à la ville ? Trissy le découvrirait sans doute un jour.

L'arbalète nonchalamment posée sur son épaule gauche nue, son bras droit pendant sur son coté, dans son armure parfaitement lustrée, il s'arrêta face à celui qui mènerait leur groupe.

"C'est un honneur de combattre a vos côtés. Du moins, je l'espère !"

Avec un sourire charmeur désarmant instantanément l'ironie agressive de sa phrase, il se mit de nouveau en marche, levant doucement son arbalète, et la tendant devant lui. Il leva la main droite, puis commença un message compliqué, composé de mouvements de doigts parfaitement exécutés et très rapides, a l'intention de la jeune Insecte qu'il protégeait. Même si Beorf n'avait sans doute rien compris, Duct venait d'expliciter la tactique qu'il souhaitait adopter, en ayant indiqué un certain nombre de fois qu'ils s'adapteraient au maximum à la technique de Beorf.

Avant même de terminer son message, il avait déjà tiré un carreau, se fichant dans l'orbite vide d'un mort-vivant a l'aspect inutilement sanglant. Bien que cela fit chanceler le zombie, ce n'était en aucun cas suffisant, et, ayant enfin fini son message, il encocha un nouveau carreau, et se mit à courir. Six zombies se dirigeaient vers eux, sans aucune considération pour le sol brisé qu'ils foulaient de leur pas chancelant. Le Guerrier pressa encore un peu le pas, sans dégainer son sabre, et abattit son poing ganté sur le front d'un des morts. Sans s'arrêter, il tira une nouvelle flèche, enchainant sur un saut vrillé, puis se laissa glisser au sol, accroupi. Il remit un carreau, visa, et tira un rai de lumière vert clair.

Le membre 'Sumaru Gardien des Mondes' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Attaque Physique' :


Attaque Lumière niveau 3 (on considère Dust du même niveau que Trissy, avec des stats d'attaque physique et magique inversées et divisées par deux) :

Zombi 1 : 95 - 42 = 53 PV

Le membre 'Yrelith' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Attaque Physique' :



Le zombie Numéro 1 de Yrelith perd 57 points de vie.

Le zombie numéro 2 de Yrelith se reçoit une gerbe de flammes le dépossédant de 10 points de vie.

Le zombie numéro 2 de Yrelith est brûlé. Il perdra 5 points de vies supplémentaires par tour.


Zombie Numéro 1 d'Yrelith : [38/95]

Zombie Numéro 2 d'Yrelith : [80/95] {Brûlé !} {purifié}

Alors que certains d'entre vous ont commencé l'assaut, le Cristal au sommet de l'église réagit fortement aux dégâts infligés aux morts-vivants. Bien que vous ne puissiez l'atteindre, celui-ci rayonne, et ses émanations de lumière atteignent tous les zombies présents :


Cristal de la lune Rouge : Bénédiction du cimetière.


Tous les zombies présents sur le terrain gagnent 10 points d'attaque et 10 points de magie supplémentaire.


Le premier zombie de Duct lance : Baffe putride.


Duct perd 14 points de vie.



Le premier zombie d'Yrelith lance : Baffe putride.


Yrelith perd 1 point de vie.


Le deuxième zombie d'Yrelith lance : Hommage aux damnés.


Le deuxième zombie n'est plus brûlé. Un voile recouvre tous les zombies. Ceux-ci ne peuvent plus être la cible d'enchantement tels que brûlure, paralysie, sommeil ou gel.


Yrelith : [84/85]

Duct : [51/65]