~Le personnage~
Prénom : Yrelith
Âge : Une vingtaine d'années
Classe : Morpha
Description physique : Yrelith est une demoiselle d'une vingtaine d'année, ses cheveux sont assez longs et clairs, son visage fin et doux, sa vitalité jeune et vigoureuse. Sous sa forme humaine, elle est une simple jeune fille, mesurant un peu moins de six pieds de haut pour une soixantaine de kilogrammes, son corps est plutôt mince mais cache une redoutable endurance qu'elle doit à ses heures qu'elle se plaisait à dépenser en voyageant, en explorant et en découvrant de nouveaux territoires. Jusqu'à présent, elle n'avait pas beaucoup voyager, mais suffisamment pour qu'elle sache se familiariser un peu avec le terrain. Quant à sa forme animale, elle se transforme en un oiseau géant, mesurant plus de plus de sept pieds de haut et gagne une dizaine de kilogrammes en plus, son plumage chatoyant cache une flamme qui peut s'embraser selon ses désirs.
Ses vêtements son légers et la découvre un peu, de quoi la rendre libre de ses mouvements sans pour autant la dénuder. Yrelith s'habille de vêtements jaunes et dorés, sa poitrine est recouverte d'un élégant habit portant un symbole ressemblant à un oiseau, l'habit est doux et somptueux, cependant il épouse bien ses formes, de quoi résister aux bourrasques un peu trop fortes. Son bas droit porte deux bracelets, l'un qu'elle porte près de son épaule, ornés de beaux motifs et de quelques plumes oranges, et un second sur son avant-bras, plus léger mais certainement aussi appréciable à voir que le premier. La jeune demoiselle possède également un collier et un pendentif, bien que le collier qui est lié à son cou n'est pas très appréciée par la Morpha. Sur son bassin est accrochée une jupe du même style que son corset, léger, agréable, elle ne la gêne que quand elle doit faire de grand pas, mais pas quand elle doit courir. Pour finir, elle marche sans problème grâce à des sandales charmantes, elle n'apprécie de marcher pieds nus que dans l'eau.
Une fois sous sa seconde forme, Yrelith peut enfin libérer toute sa puissance et sa magnificence. Ses lèvres deviennent un long bec légèrement courbé, ses bras se transforment en ailes et sa peau se recouvre de plumes mélangeant des nuances de rouge et de orange. Devenue un oiseau de feu, ses vêtements ne se déchirent pas, ils sont juste remplacés par le plumage resplendissant qui ne fait pas que sa beauté. Ses ailes portent de longues et solides plumes qui lui permettent de s'envoler, ses jambes métamorphosées en pattes ont échangé la peau contre des écailles et ont allongé ses ongles pour devenir des serres acérées. Quant à sa longue queue emplumée, celle-ci est particulièrement douce et agréable à caresser, on pourrait presque dire qu'il s'agit d'un douillet duvet.
Description mentale : Yrelith est une demoiselle à l'esprit assez enfantin et jovial, parfois sérieuse ou fâchée mais rarement en colère. Elle broie rarement du noir, ayant toujours en réalité un peu de mal à voir pourquoi on devrait s'attrister ou pleurer sur son sort, c'est vrai quoi... Ça peut toujours être pire ! Alors autant profiter de cette situation qui n'est pas la pire. Le désespoir, l'idée d'abandonner, ce sont des notions qui ne lui sont pas très familières, mais cela ne l'empêche pas d'avoir tout de même quelques phobies, petites frayeurs ou vertiges, ça arrive à tout le monde d'être mal en point.
Pour tout dire, on pourrait aller jusqu'à croire que la Morpha rattrape sa jeunesse peut-être perdue en se laissant aller à des désirs et pulsions dignes d'un enfant. Elle aime s'amuser, taquiner, manger des sucreries et surtout ce qui brille, qu'il s'agisse d'un bijou ou tout autre chose qui reflète de la lumière ou juste qui est magnifique, elle veut... Pas forcément se l'approprier, elle n'est pas non plus une voleuse, mais juste pouvoir toucher un peu plus que juste avec les yeux. Elle a pas mal d'estime d'elle même, se pense à la hauteur de pas mal d'épreuves bien qu'elle a toujours un peu de mal à trouver ses propres limites, se surpassant ou inversement de temps à autre.
Cependant, Yrelith n'est pas toute blanche non plus, son côté enfantin lui octroyant également quelques défauts que certains aimeraient bien ne plus revoir chez elle. Par exemple, à tout le temps jouer la gamine, certains peuvent avoir du mal à la prendre au sérieux, d'autres iront sans doute même jusqu'à la traiter comme tel. Également, sa passion pour les gâteries et les objets brillants lui attire souvent des regards malveillants, et ce, malheureusement trop fréquemment. Cependant, il y a aussi une autre qualité assez déplaisante chez elle, il s'agit de sa curiosité. Ce n'est pas tant qu'elle pose tant de questions, non... Mais surtout que, dès que quelqu'un fait quelque chose, non seulement elle s'en rend compte assez vite -sauf si la personne en question est bien cachée- et n'hésite pas à aller voir se qu'il fabrique, mais heureusement, elle ne fait cela qu'avec les personnes en qui elle a confiance.
Histoire : Six années se sont écoulées... Mais rien n'a réellement changé...
Une douce et jeune âme restera toujours et à jamais éprise de la liberté, même lors des temps les plus noirs ou des jours les plus heureux.
Une prison dorée, voilà le lieu d'où elle s'était échappée.
Yrelith coulait, tranquillement et sereinement, des moments qui la rendait joyeuse. Ses parents, elle avait l'impression de les connaître à peine, ils vivaient avec elle, mais ne la voyaient que lors de rares moments. Il s'agissait en général des domestiques qui la couvaient, la nourrissaient, lui faisaient sa toilette, l'occupaient, la distrayaient, s'assuraient que tout aille pour le mieux. On pouvait dire que c'était la belle vie, aucun soucis à se faire, aucun problème qui la gênait.
De temps en temps, à travers les fenêtres où depuis le balcon, la petite fille assistait de loin à des festivals, des troupes qui défilaient dans les rues, des fanfares et des danseurs. Mais aussi des gens armés, équipés d'armures solides ou splendides, ou bien des princes qui se pavanaient et se dirigeaient vers le palais. Dans tout les cas, toutes ces choses qu'elle voyait attisait sa curiosité. Qui étaient-ils ? D'où venaient-ils ? Tant de questions qui trottaient dans sa petite tête et la faisaient pétiller de joie.
Au jour de ses quatorze ou de ses quinze ans, elle disparut. Sa famille avait beau chercher partout où ils le pouvaient, la jeune fille restait introuvable. On ignorait tout ce qui a bien pu se passer, si on l'avait kidnappé, si elle s'était volatilisée ou bien... On en savait rien. C'était la folie chez les domestiques, tout le monde se questionnait, s'interpellait, on se méfiait de tout le monde. Durant les jours qui suivaient, la tension était toujours palpable, cependant, lorsque l'on ouvrait la fenêtre et que l'on tendait l'oreille, avec un peu de chance, on pouvait entendre le cri d'un oiseau.
~Classe~
Forme humaine :
- Polymorphie : Phénix
- Attaque avec une arme
Forme transformée :
- Plumage de flammes -
Yrelith enflamme son plumage, s'immolant et embrasant ceux qui l'approchent.
- Serres ardentes -
Augmente la température de ses serres pour les rendre aussi chaudes qu'un fer rouge, donnant une chance de brûler la cible pour une attaque.
- Profusion magmatique -
La phénix crache une gerbe d'un liquide extrêmement chaud qui peut prendre flamme sous une forte chaleur.
- Coup de vent -
Donne un violent coup de battement d'ailes, ce qui la fait reculer assez loin voire la faire s'envoler tout en soulevant une bourrasque qui repousse ceux qui sont trop proches.
- Doux feu - [Soin/Buff]
De légères flammèches qui régénère la santé de la Morpha, améliorant de plus sa prochaine technique de type "feu" de 15%.
- Bourrasque affutée -
Par un coup d'aile, Yrelith déploie des lames de vent qui tranche assez bien ce qui se trouve face à elle.
- Poussières d'origines - [Exil]
La Morpha ne devient plus que des cendres, lui permettant de ne plus exister pendant un court instant.
Attaque divine :
- Éruption pyromordiale -
Yrelith comprime son énergie dans une sphère qui grandit petit à petit avant de la libérer, créant une puissante explosion qui carbonise tout dans les environs.
~Épreuve de confirmation~
Raconte la première transformation en phénix,
tant sur le plan physique (déformation du corps, toussa)
que moral (parce que c'doit faire bizarre, quand même...)
« Ma première transformation en phénix ? *glousse doucement*
Et bien c'était...
Euhm...
J'ai oublié. »
C'était durant la soirée, un jour où les festivités n'avaient plus lieu d'être, où les passants se faisaient rare dans les rues et où le ciel exhibait une couleur cramoisie par le crépuscule. Ces nuances d'oranges mélangées à l'assombrissement des nuages et à la lumière du Soleil remémorait les délicieux desserts que lui préparaient les domestiques de la maison. L'odeur chatouillait ses narines, le goût ruisselait dans sa bouche, ses yeux brillaient de plaisir en imaginant le succulent gâteau fraîchement cuisiné apporté sur un plateau d'argent, planter sa cuillère dans la crème et porter le morceau jusqu'à ses lèvres affamées et capricieuses. Cette scène fictive qu'Yrelith se passa en tête la fit saliver, aspirant à plusieurs reprises le filet qui glissait sur mon menton. Le repas devrait être prêt pour bientôt, et on lui avait de nombreuses fois appris à être patiente à ce sujet. La demoiselle avait finit par comprendre la leçon, mais ne fit que réprimer sa gourmandise plutôt que chercher à s'occuper l'esprit. Le vide présent sous son balcon ne fit qu'accentuer son ennui, une légère morosité s'emparant doucement d'elle au fil du temps qui s'écoulait dans cette ville.
La cloche qui l'appellera à table ne sonnait toujours pas, peut-être que les cuisiniers avaient rencontré un problème, ou que les fourneaux chauffaient mal. La fille chouchoutée poussa un soupir, se demandant pendant encore combien de temps elle devra patienter dans sa chambre. Dans son chez elle, tout était à sa disposition, elle n'avait qu'à demander ou à exiger pour qu'on le lui apportait, il était rare qu'elle désirait un objet ou une nourriture que la famille ne possédait pas. Cependant, ce fait était normal, elle connaissait si peu du monde qui l'entourait. Pendant toutes ces années perchée sur son balcon, Yrelith s'était beaucoup questionnée sur ce qu'elle ne voyait pas. Qu'y a-t-il derrière ces montagnes ? À quoi ressemble le monde vu d'au-dessus les nuages ? Elle souhaitait ardemment le découvrir, pourtant, ce souhait était la seule chose qui lui fut interdite jusqu'à maintenant. Pourquoi l'empêcher de voyager, elle qui rêvait depuis sa tendre enfance d'aller ailleurs ? Elle voulait partir, et elle partira, poussée par une volonté d'acier, une envie de briser quelque chose, la force qu'il faut pour le faire et elle ira voir le monde, rien ne l'en empêchera.
Se hissant par-dessus la barrière sur laquelle elle s'accoudait depuis si longtemps, elle se tenait debout, au-dessus de ses précédents idéaux avec une seule idée en tête. Il y avait bien trois étages de haut de là où Yrelith se tenait, mais la hauteur ne lui a jamais vraiment fait peur. Un sentiment aussi étranger qu'horrible tordait son estomac à tel point qu'elle se demanda se qu'elle fichait là-haut, pourtant, elle persistait, continuant à se souvenir ce qu'elle voulait accomplir. Fermant les yeux, elle avança d'un pas avant de tomber de la rambarde. Durant la chute, elle n'osait ouvrir les yeux, mais le vent soufflant sur son visage lui fit savoir qu'elle se rapprochait dangereusement du sol. Le regret écrasait son coeur, mais une fois de plus, son rêve, à portée d'ailes, lui fit prendre confiance. Au fur et à mesure qu'elle se sentait de plus en plus différente, le vent se faisait moins violent, il devenait même légèrement agréable.
Elle ne se souvient plus exactement, les souvenirs devenaient flous à ce moment, mais quand elle reprit conscience, c'était allongée sur un rocher au bord d'un petit précipice. Ce n'était pas tout de suite le lieu, mais d'abord ce drôle de truc devant son nez qui l’interpellait. Elle avait du mal à le croire, cependant... Elle avait un long et dur bec à la place de ses douces lèvres. Ses mains avaient disparu, laissant à la place de longues ailes qu'elle déployait maladroitement, manquant de se déséquilibrer bêtement. Ses pieds remuaient bizarrement, les ongles devenus des serres et ses jambes des cuisses emplumées. Dérangée par cette image, elle secoua vivement la tête, mais elle comprit vite qu'elle ne dormait pas, tout cela était bien réel. Si étrange, et pourtant, elle n'arrivait pas à se sentir monstrueuse. Les plumes étaient si splendides, et cette forme d'oiseau lui paraissait si familière au fond, comme si elle l'avait toujours en elle. Incapable d'en être certaine, confondues encore avec les doutes et la confusion, elle sentait pourtant bel et bien que ceci "venait" d'elle, qu'elle a "toujours" été comme ça. Il s'agissait d'une impression difficile à concrètement expliquer, mais pour elle, c'était comme découvrir une nouvelle facette d'elle même, une facette qui lui paraissait tellement connue d'elle sans qu'elle sache pourquoi ou comment, c'était juste comme ça. Cependant, la demoiselle restait perturbée. Si elle a toujours été ainsi, comment cela se fasse que ce pouvoir se fasse découvrir maintenant et de la sorte ? Les questions se bousculaient, mais quand elle se rappela ce qu'elle était devenue, des réponses et des idées fusèrent dans son esprit. Elle était libre. Elle pouvait voler. Elle pouvait aller où elle voulait. Elle pouvait enfin découvrir le monde.