Il est midi, et la majestueuse Elyamundis est en fête. Aujourd'hui, comme partout sur le continent primaire, la fête Quadriennale en l'Honneur du dieu de l'Ordre Tobias bat son plein.

Depuis combien de temps êtes vous partie de Besteha ? Vous ne le savez plus. Tout ce qui vous intéresse, aujourd'hui, est de librement voler en ville, d'observer les foules, les accoutrements des gens, ainsi que les nombreux étals et commerces. Certains vendent de la nourriture, d'autres vendent des artefacts. Lors de la fête en l'Honneur du Dieu de l'Ordre, de nombreuses parades sont organisées et défilent dans tout le pays, passant de cités en cités, puis de villages en villages, pour prier, festoyer et chanter en l'honneur de la Paix.

Elyamundis, de ce fait, n'échappe pas à la règle, et la cité calme, dès lors plongée dans une ambiance de joie, vous enivre.
Autour de vous, de nombreux vendeurs à la criée vous proposent de rejoindre leur commerce pour bénéficier de ce qu'ils nomment leurs "offres spéciales". Poursuivant votre chemin, car vous n'avez pas d'argent - bien que cela ne vous empêche en rien de regarder -, vous apercevez par la suite des personnes bien moins habillées que les autres. A leurs habits en toile crasseux vous comprenez alors qu'ils vivent dans la rue, et qu'ils sont bien moins enthousiastes quand à cette fête.

Les adultes, tout du moins. En l'Honneur du Dieu de l'Ordre, toutes les classes sociales se mélangent, et les enfants, peu important leur provenance ou leur éducation, jouent gaiement à la balle, riant et débordant de joie.


N'ayant rien de plus à faire que de vaquer, au rythme du vent, vous vous laissez doucement bercer par le rythme de la parade. Vous pouvez suivre les chars, ou bien sortir de l'attroupement pour rejoindre une zone plus calme de la cité.  

Inutile de le cacher, le bruit des festivités avaient attiré la Morpha jusqu'au défilé de chars où s'étaient regroupés d'innombrables gens, visiteurs en tous genres et habitants de la grande cité d'Elyamundis, tous étaient venus profiter de la fête. Yrelith, elle, avait commencé par se promener par-ci par-là, chaque fois qu'elle tournait la tête, une nouvelle vue s'offrait à elle. Des stands, des étrangers, des odeurs qui se mélangeaient, des bijoux qui attiraient son attention plus d'une minute avant de se rappeler qu'elle n'avait plus les moyens d'obtenir tout ce qu'elle voulait. C'était avec un peu de jalousie, mais surtout de la joie et de la bonne humeur que la demoiselle traversait la foule. Elle ignorait si elle cherchait quelque chose en particulier, peut-être simplement un bon point de vue pour mieux voir le défilé. Après que cette pensée lui passa par la tête, elle en fit son mini-objectif : trouver une position élevée pour mieux observer les chars.

En cherchant du regard autour d'elle, quelques caisses un peu éloignée finirent par lui tomber sous le nez. Souriante, elle accourra jusqu'aux contenants en bois et se hissa dessus pour pouvoir se retrouver au-dessus de tout le monde. De là-haut, elle avait une meilleure vue sur son environnement. Elyamundis était une ville différente de celle dont elle vient, mais les fêtes se déroulaient de la même manière. Elle plaça une main au-dessus de ses yeux afin de les cacher du Soleil, histoire de mieux apercevoir les gens qui défilaient au centre de la rue. Le spectacle était prenant, splendide et magnifique, la musique des fanfares se faisait entendre au-dessus du brouhaha des citoyens présents qui applaudissaient et acclamaient en chœur. Mais le spectacle fut de courte durée pour Yrelith qui fut interpellée par un gros vendeur du coin qui ne voulait que récupérer ses caisses pour approvisionner son commerce.

-Oh, excusez-moi...

Sautant à terre, elle laissa le bonhomme porter la grosse caisse qui semblait assez légère vu qu'il ne peinait pas tellement à la portée à deux mains. La Morpha le regardait faire, l'air surprise sans vraiment savoir pourquoi, avant de passer à autre chose et de retourner voir le défilé. Cependant, elle n'était pas aussi grande que tout le monde, plus d'une tête la dépassait dans cette foule de géants. Tant pis, elle persistait tout de même à se faufiler entre les gens pour se rapprocher des chars, mais au milieu de tout le monde, on se bousculait, on ne laissait pas passer, en somme, c'était pas facile d'arriver jusqu'au bout. Yrelith finit finalement par y parvenir, et il restait encore pas mal de file qui défileront ici.

Alors que vous vous noyez dans la foule pour mieux observer le défilé, vous repensez aux bijoux que vous auriez souhaité obtenir, malgré votre cruel manque d'argent. Tant pis ! C'est comme ça !

Vous avancez toujours plus loin, sentant que vous approchez de la sortie de la ville. Les canaux sont visibles à l'est, et de multiples filets d'eau traversent alors l'immense avenue dans laquelle vous vous êtes engouffré. Vous constatez, en plus des humains, de nombreux Furrys et autres anthropomorphes, venus en Elyamundis en l'honneur du festival. Ainsi, en tant que Morpha, vous ne vous sentez plus vraiment seule.

Tandis que vous trouvez un petit monticule libre pour mieux apercevoir le défilé et sortir de cette masse d'individus, un homme vous accoste. Celui-ci vous montre les canaux en pointant du doigt et vous dit

"Excusez moi mademoiselle ! J'aurais besoin d'une personne pour m'aider à rapporter ces caisses sur mon bateau amarré là bas ! Je sais que ce n'est pas vraiment un jour pour travailler, mais je saurai vous payer pour l'effort accompli ! Aiderez vous un vieux loup de mer dans la détresse d'avoir vu ses flemmards de matelots rejoindre les cortèges ?"


Vous constatez à ses vêtements ainsi qu'à son allure qu'en effet, il a l'air vieux, et pas vraiment ... en bonne santé. Une odeur de poisson ambiante, une barbe blanche ainsi que des lunettes noires cachant de grandes cernes. Vous voyez à sa bedaine qu'il a cédé aux joies de l'alcool depuis longtemps déjà, malgré ses bras plutôt musclés par les cargaisons qu'il a du livrer dans le pays entier.

Ainsi le choix vous appartient : Aider cet homme à porter ses caisses contre monnaie sonnante et trébuchante, ou sortir de la ville en compagnie des cortèges du festival quadriennal.

Le vieil homme ne semblait pas tellement exténué, mais il était évident que le travail qu'il effectuait n'était pas plaisant. Yrelith le plaignait, et, par un petit sourire, accepta de bien vouloir l'aider, même si, au fond, elle n'était pas trop certaine de ce qu'elle devrait faire en réalité. Même si le bruit et la vue des cortèges étaient attirants, ce qui ne cessait d'attiser la curiosité de la Morpha qui voulait juste avant à tout prix les voir tous défiler, elle se disait qu'elle ne pouvait tout de même pas laisser un pauvre bonhomme se fatiguer pour si peu. Tout juste après avoir accepter de l'aider, le marin semblait heureux d'entendre sa réponse. Mais cette bonne humeur disparut plutôt rapidement lorsqu'il lui expliqua sa tâche. Soupirant en voyant toutes les caisses qu'ils devront tous les deux soulever jusqu'au navire, le vieil homme et la jeune demoiselle s'y mirent ensemble pour porter une à une les caisses jusqu'à destination.

Cette mission était épuisante, le soulagement de lâcher la caisse était un agréable moment trop court pour pouvoir en profiter, sans compter les passants qui, pressés de voir le cortège traverser la grande rue, ne semblaient pas trop faire attention au chemin qu'ils empruntaient, et Yrelith faillit plusieurs fois rentrer dans un étranger par manque d'attention. Les premières cargaisons furent rapidement déposés sur le navire, c'était au bout de la troisième ou quatrième qu'elle commençait à peiner, la cinquième fut la dernière et en même temps la plus difficile à soulever. Après en avoir terminé avec ce dur labeur qu'on lui avait confié, la Morpha s'affala contre la rambarde du bâtiment. Le temps de reprendre son souffle fut plus que suffisant pour qu'elle commence à s'intéresser à cette énorme bateau. Elle avait lu beaucoup d'histoires qui racontaient les aventures d'hommes de la mer qui naviguait sur ces transports de bois, le vent gonflant les voiles et les poussant jusqu'au bout du monde.

Incapable de cacher sa curiosité, la Morpha déposait ses yeux sur tout ce qui l'entourait. Le mât paraissait remarquablement robuste, la grande voile, bien que pliée, brillait d'un bel éclat blanc qui n'échappa pas à la demoiselle. Les cordes qui étaient accrochées partout captivait davantage son attention, l'obligeant à chercher d'où venaient ces nœuds, où elles commençaient et où elles finissaient. Oubliant pratiquement le cortège qui continuait de passer un peu plus loin, Yrelith avait trouver un nouvel objet à observer et qui pourrait satisfaire sa curiosité. Elle fit quelques pas pour voir tout ça d'un meilleur angle, cherchant un point de vue qui lui conviendrait.

(il faudrait que tu remplisses le champ a gauche dans ton profil de post ... Integre y tes techniques avec leurs niveaux s'il te plait ^^)


Le vieux loup de mer est particulièrement content de voir que vous répondez positivement à sa demande. En effet, dans sa détresse, l'homme avait choisi la première personne lui paraissant sympathique. Vous n'étiez clairement pas la plus qualifié pour porter de lourdes caisses,mais votre bonne humeur et votre entrain permirent de rendre honneur à la demande du marin, qui vous proposa de manger un petit quelque chose pour récompenser vos efforts. Alors que celui-ci part en quête de quelconque nourriture, vous commencez à observer le bateau, intriguée. Vous n'en aviez jamais vu, seulement dans les livres, et celui-ci, bien que vieillot, était de bonne facture, donc agréable à regarder, et peut-être même agréable à fouler ...

Une certaine hésitation vous gagne. Auriez-vous l'envie, ou même le droit de monter à bord d'un tel navire si l'on vous y autorisait ? C'est avec cette pensée que vous regardez le bateau, tandis que le vieux loup de mer revient, de bonnes crêpes chaudes et fourrées d'un délicieux chocolat noir fondues à la main. Vous en tendant une, celui-ci regarde le navire à vos côtés et vous dit :


- C'est une belle bête, n'est ce pas ? Ce fier galion est toute ma vie de marchand ! Il faut bien le dire, l'observer ainsi, paisiblement amarré, gonfle ma poitrine de nostalgie ... Mais vous semblez intéressée vous même par ce tas de planches ... Peut-être voudriez-vous y monter ? Je me ferais un plaisir de vous le faire visiter ou de vous emmener là où le vent vous guidera. Je pars en fin de soirée, donc si rien ne vous attache sur ces terres ... Enfin ! Hahaha ! Je dis ça par passion ! Evidemment que vous ne voudriez pas partir, une jeune femme comme vous doit avoir un gentil mari ou de braves enfants qui n'attendent que votre retour. En attendant, prenez ceci, c'est votre paie.


Vous obtenez 200 pièces d'or.


Le marin monte dans le bateau et vous fait un grand sourire. Cependant, sa proposition était réelle : Vous pouvez, si vous le voulez, monter dans le bateau avec lui et aller là où le navire vous portera ... Sinon rejoindre le cortège à la sortie de la ville.

La jeune demoiselle accepta la modeste paie que lui versa le vieux matelot. Il ne s'agissait pas d'une véritable fortune, mais cela fera sûrement l'affaire, le temps qu'elle trouve un autre moyen d'obtenir de l'argent pour pouvoir se nourrir. Depuis qu'elle a quitté le nid familial, elle mangeait se qu'elle pouvait, et elle fut heureuse de n'avoir jamais été suffisamment affamée pour fouiller les poubelles des autres, ni même mendier. Elle n'aime pas trop dépendre de quelqu'un d'autre, cependant, elle ne pouvait pas non plus vivre indépendamment du monde, elle n'en avait actuellement pas les moyens. Yrelith empocha les deux cent pièces d'or avant de les placer dans son inventaire, après une petite seconde d'attention, il s'agissait tout de même d'une sacrée somme, de quoi pouvoir acheter à manger pendant de bonnes semaines. Souriant joyeusement, elle voulut remercier le marin qui s'était déjà éloigné, reprenant son travail là où il l'avait laissé. Elle réfléchit un instant à sa proposition, même si l'idée de voyager était séduisante, celle de le faire sur une vaste étendue d'eau dont on ne voit la fin qu'après des mois et des mois l'était un peu moins.

En se retournant elle voyait le cortège qui continuait de défiler, ses fanfares émettaient un brouhaha mélodieux, les danseurs et chariots amusaient la galerie, les confettis voletaient dans tous les sens, des draps de multiples couleurs représentant d'antiques scènes connues ou des œuvres d'art magnifiques, regroupant des teintes, mélanges et styles pétillants, il y avait des chanteurs qui criaient, des magiciens qui jouaient des tours de passe-passes aux enfants. Quant à la foule, elle semblait être en extase, la population hurlait de joie, on lançait des exclamations, des félicitations, des fleurs, des tissus qu'on se renvoyait, des cerf-volants qui filaient par magie au dessus du quartier. L'ambiance était très festive, tout le monde était plongé dans la fête, les gardes qui devaient s'assurer que rien n'embrouille le cortège étaient soit emportés dans le même délire, soit terrifiés à l'idée que tout parte de travers d'un instant à l'autre. Être responsable de toutes ces personnes était certes écrasant, pourtant, tout semblait bien se passer. Cependant, cela n'aidait pas Yrelith à se décider. Traverser les océans, on voir un défilé haut en couleurs. Gnnnnnnnh...

Yrelith craqua psychologiquement, acceptant et montant à son tour à bord du navire.

Le vieux loup de mer, content à l'idée que vous montiez dans le bateau, monte à son tour et vous fait visiter les différentes cabines de celui-ci. Vous voyez alors la cuisine, les chambres, et la grande douche de cabine. Vous montrant les moniteurs et autres appareils de guidage, ce qui en fait un navire plutôt moderne, compte tenu de sa vétusté extérieure, et de ce fait un navire sur. Vous vous trouvez actuellement à Elyamundis, une ville au sud du continent primaire. Les choix de destination sont grands, car les plus grandes villes portuaires du continent bénéficient de l'axe riverain, un ensemble de cinq rivières se recoupant au centre du continent, permettant aux navires de traverser ledit continent en largeur plutôt qu'en longueur, vous épargnant ainsi plusieurs semaines de navigation.

Tandis que vous vous installez, répondant à l'appel de l'aventure, les grandes voiles du navire s'ouvrent, et les marins étant resté à bord délient les cordes et prennent leurs places à leurs postes respectifs, et doucement, le bateau se met en mouvement, destination l'inconnu ... Dans quelle ville allez-vous débarquer ? Vous ne le saurez que dans quelques jours ! Mais ce qui est certain, est que l'aventure ne fait que commencer !


[Yrelith - Quête principale Numéro 1] - Envol salvateur - Terminée !


Vous gagnez 350 points d'expérience.

Vous gagnez 200 pièces d'or.