Hai !


Bienvenue dans le fabuleux univers d'Imaginary Rebirth ! Mon nom est Beta ! Alors que ton âme s'incarne peu à peu en Aether, beaucoup de questions doivent brûler tes lèvres !

La raison de ma présence ici ?


J'ai officiellement été envoyé à toi par messeigneurs Sumaru et Gozen, le temps de ton incarnation pour te faire un grand rappel des règles ainsi que de certains fonctionnements propres au monde qui t'entoure et, de manière plus générale, au forum !


*La jeune fée écarquille les yeux et porte ses mains à sa bouche lorsqu'elle se rend compte qu'elle a prononcé le mot "Forum". Secouant vivement la tête, celle-ci se ravise*


B-Bien ! Pour commencer, tu dois savoir qu'en Aether, plus de six mille ans de civilisations aux cultures et populations variées se côtoient ! Il s'agit d'un phénomène quantique dérivé d'une magie Universelle nommée par messeigneurs "Le rêve des Staÿlis" ! Il ne faudra alors pas t'étonner de rencontrer toutes sortes de personnes très différentes les unes des autres, tant par leur langage que par leurs accoutrements, si ce n'est leurs armes, si tu es téméraire !

Fort heureusement, ces personnes sont uniques, tu ne rencontreras donc jamais de de copie de personnes célèbres issues d'univers parallèles ! ... Mais ceci est peut-être un peu vague pour toi ! Alors disons simplement que la diversité de la population devrait t'amuser !


*La jeune fée vole autour de vous en répandant de la poudre glacée. Vous vous rendez alors compte que vous volez à très grande vitesse dans une galaxie dont la beauté n'a d'égale que votre soif d'en apprendre plus sur ce qui vous entoure. Beta se place devant vous, n'ayant aucun problème à tenir la distance, et dessine un chiffre sur votre front, qui disparaît automatiquement*


Ta-dam ! Je t'annonce que tu es pour l'instant au niveau 4 ! Qu'est ce qu'un niveau ? Il s'agit d'un indice de puissant théorisé par messeigneurs, permettant de constater la progression de ton parcours à travers Imaginary Rebirth ! Il te faudra donc 2000 points d'expérience pour monter de niveau ! L'expérience s'accumule en combat, ainsi qu'à la fin de toutes les quêtes que tu entreprendras ! Lors d'un passage de niveau, la barre d'expérience retombe à zéro, et augmente de 500 points !

 Comme tu le sais déjà, tu disposes, en plus de tes coups basiques, sept sorts propres à tes pouvoirs, ou a ton arme ! Tous les vingt niveaux, deux nouveaux sorts vierges apparaîtront dans ton éventail de techniques ! Il te suffira d'un petit entraînement pour les rendre utilisable ! De plus, il est probable que messeigneurs Gozen ou Sumaru apparaissent devant toi pour débloquer par avance une technique avant ton passage de vingtaine !

J'estime selon mes calculs personnels ... *la jeune fée exprime une moue innocente, avant de taper dans son poing* qu'il existe près de 80 niveaux de puissance ! Mais peut-être ai-je tort !


Il faut que tu saches aussi que lors de ton incarnation, ton âme sera divisée en deux ! Cela te permettra, si tu le souhaites, de vivre deux vies totalement différentes ! ... Ne me regarde pas comme ça, ce n'est pas ma décision ! Mais prends cela comme un avantage ! En effet, l'une des vies que tu arboreras pourrait bien sauver le monde ! Ou le causer à sa perte ...


*Beta fait un rire nerveux, puis se reprend*


Alors laisse moi t'observer ... *elle plisse les yeux en se rapprochant de votre visage* Oui, c'est bien cela ! Tu es un Arlequin ! De ce fait, bien que ta vitalité ainsi que ta défense soient ridicules, tu possèdes une force ainsi qu'une magie très élevée ! Bien que tu saches pour l'instant te débrouiller partout, je crains fort que l'évolution de ta classe, selon la branche que tu choisiras, te contraindra à abandonner la force ou la magie au prix de forces inédites ! Mais tu verras bien, je suis curieuse de voir ce que tu vas choisir !

Oh ! J'ai oublié de te préciser qu'a chaque passage de niveau, tu obtiendras certains points spirituels à répartir ! Cinq points de statistiques, ainsi qu'un point de skill ! Ou point de sort, si tu préfères. Si la montée des points de statistique s'effectue cinq par cinq, pour un sort, la chose est différente. Un sort peut aller jusqu'au niveau 5 au maximum, et monte comme ceci ! 1 point, 2 points, 3 points, 4 points, puis 5 points. Un bref calcul te permets de comprendre qu'il te faut onze point de sorts pour avoir ton skill au niveau 5 !


*Beta fouille dans la poche de sa robe et en sort une orbe lumineuse, qu'elle vous présente*


Ceci est une orbe de puissance ! Lorsqu'une personne apprécie tes actions en Aether, qu'elles soient bonne ou mauvaises, elle a la possibilité de "voter" pour toi. Ce vote spirituel te procure alors une orbe de puissance ! Au nombre de cent, celles-ci fusionnent avec ton potentiel physique ou magique et te permets d'exécuter un coup si puissant que tu pourrais terrasser un golem avec force ! Pour commémorer ton incarnation, je t'offre celle-ci !


*La fée des galaxies vous remet l'orbe, qui, en entrant en contact avec votre corps, se dématérialise.*


Bien ! Ton incarnation est presque achevée, et j'ai tant de choses à te dire ! Holala !

*semblant paniquer un instant, Beta se reprend et commence à mimer une forme d'écriture dans l'air, avec son index*

 Nous allons maintenant parler de l'influence de tes Skills sur les ennemis que tu rencontreras. Tu dois savoir que les monstres présents en Aether possèdent certaines faiblesses ou résistances à des armes ou éléments maîtrisés par les âmes incarnées ! Le calcul spirituel des dégâts que tu feras sur tes ennemis résulte d'une alliance entre le dieu du hasard ainsi que le dieu des sciences !

Pourquoi placer une part de hasard ? Je vais t'expliquer !


La formule de base lors d'une attaque que tu utilises contre un ennemi est celle-ci :

Citation :

4([(a/10)*s-(d/10)]*r)

Je t'en prie, ne fais pas cette tête ! Ce sont les dieux que régulent ce calcul ! Tu n'auras pas à t'en préoccuper ... Mais voici pourquoi je parlais de hasard. Lors de ton action, il te sera demandé de lancer un dé. Ce "dé", cadeau offert par le dieu du hasard, se trouve sous le bouton "Envoyer".

... Comment ça, "quel bouton" ? Tu verras en temps voulu, ne m'interromps pas !

Je disais donc, lorsque tu auras lancé ce dé, une de ces variables multiplicatrice s'appliquera dans le calcul :

Citation :

(Raté : 0; Normal : 1; Super : 1,5; Epique : 2) à la place du "r".

Le "a" correspond à ta statistique offensive, le "d" à la défense de la personne ciblé par ton attaque, et le "s" au niveau du skill que tu auras utilisé : Les variables multiplicatrices de ton niveau de sort étant celles-ci :

Citation :

( Niveau 1 : 1; Niveau 2 : 1.25; Niveau 3 : 1.5 ; Niveau 4 : 1.75 ; Niveau 5 : 2)

Mais comme le dis monseigneur Sumaru : Tu n'as pas à te préoccuper de ces calculs, mais il semble légitime que je t'explique comment fonctionnent les mécaniques internes de tes assauts ! Je te le rappelle donc : N'oublie pas de lancer le dé ! sans quoi il te sera demandé de recommencer ton action !


Mh ... Je ne crois rien avoir oublié ! Et regarde, pile à temps ! J'entrevois la lumière ! Tu es prêt à faire le grand saut ? Qu'est ce que je raconte, évidemment que tu es prêt !


Bon courage !


*Beta vous pousse et vous fait un signe d'au-revoir. La faille se résorbe et vous vous sentez alors tomber. L'inconscience vous gagne peu à peu.*

Alors que vous souhaitiez vous rendre au port du Haut Port-La-Rose, une contre-indication donnée par un soûlard quelques temps plus tôt vous emmène en vérité dans les quartiers résidentiels de la ville, où vous n'aviez jamais mis les pieds auparavant. Rien à redire sur les lieux, ils semblaient bien plus chaleureux que le Bas Port-La-Rose, mais aussi bien plus silencieux. Alors que vous observez les grandes maisons, surplombées par le manoir du Duc de Port-La-Rose, des feux d'artifice explosent non loin, et vous tournez la tête en direction du bruit perçu par vos tympans. A cause du jour, les lumières des feux ne sont pas, ou très peu visibles, mais les multiples couleurs que vous entrapercevez vous rappellent inlassablement votre rêve et vous ramènent aux hypothétiques raisons de votre errance.

Alors que les feux d'artifices sonnent encore à l'Orée de Port-La-Rose, de nombreux volets de fenêtres s'ouvrent brutalement autour de vous. Les gens sortent la tête, souriants, et les enfants crient "Ouaiiiiis ! C'est l'heure du festival maman ! On y va ? On y va, dis !?" et, dans un rythme saccadé, les gens sortent de leurs habitations à flot, jusqu'à provoquer une foule compacte en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Tous se dirigent vers le port, et vous l'apprenez en écoutant d'une oreille certains passants.


Vous pouvez suivre le cortège, ou bien vous engouffrer dans le Haut Port-La-Rose.

Sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, Mia avait laissé ses yeux suivre les feux d'artifice, et avait fait un pas en arrière lorsque le premier avait explosé avant d'être subjuguée par l'explosion de couleur. Cela lui rappelait... un vieil homme à qui elle avait dérobé son âme, incapable de descendre ses propres escaliers. Dans son rêve, des explosions lumineuses comme cela se déroulaient un peu partout, et il était entouré de quelques enfants, et d'une femme à la beauté fanée. Dès qu'il l'avait sentie... Il avait détourné le regard des feux d'artifice, sa famille avait progressivement disparue et avait juste posé une question, comme s'il n'était pas du tout affecté par la magie de la jeune femme...

"... Qui de nous regrette le plus sa vie?"

Mia rouvrit les yeux en retenant ses larmes, et s'aperçut qu'autour d'elle, la tranquillité des premiers feux d'artifice avait cédé place à l'effervescence d'un festival. Elle n'avait aucune envie de s'y joindre, souhaitait juste aller au Port, et-

Il avait dit qu'il allait au port? Qu'Ils Allaient? Il semblait donc que Mia doive se joindre à cette foule, qui la pressait déjà pour se mettre en mouvement. Toute cette agitation, tout ce bruit, plongeaient Mia dans un sentiment d'insécurité terrible, et elle se mordit la lèvre inférieure pour se calmer. Des enfants couraient en tous sens, s'interpellaient d'un bout à l'autre du cortège, et leurs cris joyeux étaient loin d'avoir un effet apaisant sur Mia, qui les apparentait aux Rêves de ce dont elle avait arraché la vie...

Mais c'était un moyen nécessaire pour sortir de cette ville.

Pressé contre la foule compacte, vous descendez la grande avenue de Port-La-Rose en compagnie du Cortège. Les enfants courent dans tous les sens, vous montrant leur joie, et sont accompagnés pour la plupart de leurs parents, qui les surveillent étroitement. Autour de vous, de nombreux étals de marchandises sont disposés ça et là, et les vendeurs à la criée espèrent appâter le moindre client. Un homme, par ailleurs, vous fais signe pour que vous puissiez admirer ses marchandises. Bien que vous n'ayez que peu d'argent, vous y jetez un bref coup d’œil. De beaux bijoux, dont la plupart en Jade, attisent votre regard, mais leur prix est bien trop élevé pour que vous puissiez espérer les porter. Vous détournant de l'étal, vous rentrez à nouveau dans les rangs quand, quelques secondes plus tard, l'homme qui tenait la boutique improvisée vous appelle. A coup de "mademoiselle", certes, ce qui ne suffit pas à vous définir dans ce flot de personnes, mais le fait qu'il s'accroche à votre haut - vous faisant constater qu'il est plutôt malingre, en plus d'être vieux - vous indique clairement que c'était vous qu'il appelait. Vous faisant sortir du rang, pour ne pas gêner les autres citoyens qui continuent d'affluer dans l'avenue, l'homme se courbe vers vous en signe de respect et vous lance un grand sourire, avant de déclarer :


- J'ai cru voir dans vos yeux une certaine attirance pour la plupart des bijoux exposés sur mon étal. J'ai cru comprendre aussi que vous n'aviez pas assez d'argent pour en posséder un. Oh, ne faites pas cette tête là, je suis dans la joaillerie depuis plus de trente ans maintenant, je sais reconnaître les clients intéressés, ou devrais-je dire ... Les jeunes filles perceptibles à "la beauté". Comme vous avez pu le constater, je gère cet étal seul et, très honnêtement, je ne saurais pas me défendre en cas de problème ... Il y en a toujours, lors des festivals quadriennaux. Vous m'avez l'air d'une jeune fille vigoureuse, d'autant plus que votre intérêt pour mes pierres précieuses ravit mon coeur de vieillard. Si la journée se passe sans encombres, je serai prêt à me séparer de l'une de mes créations pour vous l'offrir. Une si belle femme se doit de porter une pierre ne pouvant que la rendre plus radieuse. Bien que la Jade ne soit pas vraiment ce qui ferait ressortir le plus votre prestance, selon moi. Que pensez-vous de mon offre ?"


Vous avez le choix d'accepter, ou de ne pas accepter.

Les pensées se bousculaient dans la tête de Mia. Lorsqu'elle avait descendu la rue avec les autres, son regard avait été attiré par un étal couvert majoritairement de jade, mais ce n'étaient pas eux qui avaient attiré l'attention de la jeune femme. Deux émeraudes de petites tailles enchâssées dans de discrètes boucles d'oreilles en argent, voilà ce qui avait enthousiasmé la jeune femme au point de s'approcher de l'étal... Mais elle dut vite se rétracter, et finalement, le vieil homme l'avait rattrapée pour lui proposer un marché...

La proposition était tentante évidemment, mais plusieurs choses ne collaient pas. Premièrement, une jeune femme sans arme comme elle n'était pas du tout intimidante, et ne pouvait apparemment pas se battre contre des brigands, donc le vieil homme n'avait aucun intérêt à faire ce marché. Au contraire, en la voyant, certains pourraient s'exciter pour autre chose que les bijoux, et cela n'était souhaitable pour aucun des deux personnages.  Secondement, cela n'avait aucun sens. Un vieux bijoutier qui offrait un joyau coûtant un mois de travail pour a peine une soirée... En outre, elle devait se hâter pour... pourquoi? Elle avait déjà quitté les faubourgs, n'était ce pas assez?

Soudain, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas quitté les yeux verts du vieux vendeur depuis plusieurs minutes. Ses cheveux gris pâle bouclé les accompagnaient parfaitement, mais cela n'aurait jamais expliqué...

Le coeur de Mia s'emballa, lorsqu'elle sentit une pression sur son front, sans savoir si elle était imaginaire ou non, et se mit à hurler en croisant les bras pour se protéger. Lorsque son cri s'arrêta, elle releva les yeux, dans le silence inhabituel qui venait de s'ouvrir.

Devant elle, le vieux vendeur semblait sur le point de tomber, pour une bonne raison. Les rubans de Mia, lorsqu'elle avait croisé les bras, s'étaient enroulés autour de son cou et, avant qu'elle ne s'en rende compte, il tomba, face contre terre. Et le Silence fut brisé.

Le premier hurlement se fit entendre, bientôt suivi par d'autres, et, alors que la Garde arrivait, Mia ne fit que deux choses. Elle retourna le vieux vendeur pour lui fermer les yeux, puis prit les boucles d'oreilles en émeraude. Et ferma les yeux.

Quelque chose venait de se briser en elle. Et elle le protégerait. Fermant les yeux, elle invoqua ses pouvoirs.

Attaque : Divagation
Raté : Mia ne bouge pas
Bien : Mia est envoyée dans une rue adjacente.
Super : Mia est envoyée dans une rue éloignée.

Le membre 'Mia Armonia' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Exil' :

Citation :

Vous obtenez les :

Simples boucles d'oreille (emeraude et argent) de Fosh - Première génération

[Attaque +8 - Defense + 0, Magie +7, Vitalité +1]


Alors que la foule se presse autour de vous, se détachant du cortège, des gardes pointent leurs lances en votre direction pour vous immobiliser. Et il y a de quoi, puisque vous avez tué le marchand de bijoux, qui pourtant paraissait totalement inoffensif aux yeux de la population. Il apparaît alors évident que vous êtes une criminelle pour la justice de Port-La-Rose, et que vous êtes partie pour vous faire arrêter, puis juger. Alors que vous semblez dans la panade, votre réflexe visant à fermer les yeux du grand père avant de le retourner semble attirer l'attention d'une personne qui se détache à son tour de la foule, mais est totalement imperceptible. Alors, vous usez de vos pouvoirs pour disparaître du décor et réapparaître quelques rues plus loin, loin des festivités.


Tous semblent vous avoir oublié, et ne comprennent les circonstances de la mort du vieillard, ni ne voient votre vol du bijou tant convoité. A vrai dire, vous vous étonnez peut-être vous-même de l'avoir volé. Un simple souvenir de votre énième meurtre en Port-La-Rose ? Qui sait.

Après avoir mis vos boucles d'oreilles, vous ressentez autour de vous une présence furtive. De retour au Haut Port-La-Rose, toujours si calme, une personne vous interpelle.


- Une jeune demoiselle ne devrait point se balader seule dans le Haut Port-La-Rose, il s'agit du lieu de rendez-vous préféré de nombreux criminels manigançant quelque forfait que ce soit envers les nobles de la ville.


L'homme en question est plutôt grand. Il a visiblement la quarantaine, et de longs cheveux blonds bouclés, s'accordant parfaitement avec sa barbe de trois jours. Portant une armure légère, vous distinguez ce qui semble être une claymore, bien rangée dans son fourreau.

Mia marchait désormais sans crainte dans les rues, sachant parfaitement ce qu'elle avait à faire, au moins pour l'instant. Les boucles d'oreilles qu'elle avait prises tintaient doucement à ses cotés, et ses rubans étaient prêts à lui obéir à tout instant. Etait ce cela être vivant, ou était elle encore à coté de la réalité? Peu importait. Tôt ou tard, elle saurait tout. Lorsqu'elle sortit d'une ruelle encore plus sombre que les autres, un homme l'interpella, l'avertissant que le lieu était dangereux, mais Mia ne ralentit même pas la marche en passant a coté de lui, le frôlant.

"Dans ce cas, qui me dit que vous êtes un homme de bien? Qui vous dit que je suis une femme de bien? Je n'ai besoin de personne.
"
Sans attendre de réponse, Mia s'engagea dans une rue plus large. Ce qu'elle cherchait? Elle même n'en avait aucune idée, mais elle le trouverait. Soudain, ses pensées se firent plus clair, et elle se retourna. Elle avait peut être été injuste avec cet homme, mais ce n'était pas ça qui était le plus important. Sa claymore... dégageait une certaine forme de puissance. Un instant, la jeune Rêveuse se demanda s'il était lié à Sumaru, puis se décida enfin à faire demi tour et, cachée derrière un mur, observa le Guerrier.

Alors que vous répondez à l'homme, l'ignorant presque, malgré sa démarche assurée, vous partez dans une rue adjacente, le laissant ici. Vous ne l'entendez pas, mais l'homme émet un rire discret, couplé d'un sourire éloquent, que, de dos, vous ne distinguez point.

Continuant de marcher le long de l'avenue, une pensée vous force à vous retourner, tandis que vous vous plaquez à un mur pour observer l'homme qui vous a parlé. Le cherchant du regard, vous vous rendez compte que la ruelle est vide. Est-il déjà parti ? A peine avez vous le temps de murmurer "Rapide ..." qu'un vent glacial vous parcoure l'échine. Vous retournant, vous observez l'homme à la claymore adossé au mur derrière vous, les bras croisés. Vous constatez alors que sous sa mèche, qui jusque là, couvrait une partie de son visage a cause du fort vent marin, se distingue un cache-œil noir. L'homme s'étire et vous dit alors :


- Je pense que personne ne peut prétendre à être un homme ni une femme de bien. Le véritable but de ma présence étant cette question qui me chiffonne depuis quelques minutes ... Devrais-je vous arrêter, ou non, pour le meurtre de cet homme, sur la place publique ?


L'homme à la claymore vous fait un franc sourire, presque enfantin.

Mia sourit. Peu importe qui est cet homme, il n'a en aucun cas le regard du Barde, et ce dernier aurait détesté cette coupe de cheveux. Elle n'avait aucune idée de pourquoi, mais elle le savait. Ce ne pouvait pas être lui. En revanche, il semblait assez fort, et surtout, rapide. Il ne faisait plus aucun doute, dans l'esprit de la demoiselle, que c'était un homme dangereux, sans doute lié aux puissants de ce monde. Un instant, elle se demanda si elle avait une chance de le tuer, puis changea d'orientation ses pensées. Il menaçait de l'arrêter. Tant mieux pour lui, elle pourrait sans doute s'échapper, mais cela compromettrait encore sa condition, et elle n'y tenait pas.

"Quel genre de Pervers êtes vous? Plus important, comment m'avez vous retrouvés, qui êtes vous, est ce que vous comptez m'arrêter maintenant où est ce qu'on doit d'abord faire semblant d'être amis, et est ce que, si je suis jugé, j'ai la moindre chance de m'en sortir?"

S'en voulant de s'être laissée aller à ce qu'elle considérait comme de la violence verbale envers un homme qui, pour elle, n'avait été pour l'instant qu'amical, elle soupira et reprit plus doucement.

"Ce vieil homme... je ne voulais pas le tuer. Je n'en ai même pas eu conscience. Voyez vous, je ne sais rien de mes pouvoirs, ni même de ma vie en général, et... j'ai perdu le contrôle, un instant. Si vous connaissez quelqu'un qui pourrait m'aider, c'est à lui que vous devriez me confier, pas à une oligarchie pompeuse qui ne sait rien et ne veut rien savoir."

Une fois encore, ses mots avaient dépassé sa pensée... Il fallait vraiment qu'elle apprenne à controler sa langue. Avoir retrouvé une raison de vivre était certes fabuleux, mais si cela devait pourrir la vie de tous ceux qu'elle croisait, cela n'avait pas d'intérêt. Secrètement, tout au fond de son coeur, Mia voulait une seule chose. Que quelqu'un la considère comme une amie.

Alors que vous constatez son arrivée dans votre dos, et que celui-ci vous pose une question tout à fait légitime, quoi qu'innocente dans le ton de la discussion, vous lui posez à votre tour une succession de questions sans même lui laisser le temps de répondre. L'homme réfléchit quelques secondes à votre phrase et, en penchant la tête, répond successivement :


- Mh ... Alors je suis le genre à faire les choses discrètement, je vous ai retrouvé en suivant votre signature énergétique, je ne suis qu'un homme, je ne sais pas encore si je dois vous arrêter ni si je puis être un bon ami à votre égard, et je dirais qu'au regard de la loi vous n'avez aucune chance de vous en sortir, sauf si vous tuez tout le monde, ce qui, entre nous, ne serait pas une si mauvaise idée, hahaha !

Alors que vous soupirez, ressassant un autre flot de parole, l'homme vous écoute attentivement et semble lui aussi réfléchir. Peu importe ce qu'il pense de vous, vous ressentez en lui une grande puissance presque diabolique, quoi que tout à fait insidieuse.
L'homme vous prend la main et pointe votre doigt vers l'Ouest. Alors que vous tournez votre tête dans la direction énoncé, vous voyez l'océan et l'horizon se rejoindre sous un ciel d'Azur et totalement dégagé. L'homme vous répond alors, souriant :


- Là bas, il y a les réponses que vous cherchez.

Cet homme... Mia lui faisait confiance, étrangement, mais il se dégageait de lui... Une aura étrange. La seule question dans l'esprit de la jeune femme n'était pas de savoir pourquoi il aurait voulu tuer tout le monde, pas non plus comment il pouvait suivre les "signatures énergétiques", non... La seule question que la jeune femme se posait c'est... Si elle surprenait cet homme dans son sommeil, si elle entrait dans ses rêves, que verrait elle? Ce n'était pas l'ambition qui le tenait captive, ni une simple soif de sang... Cet homme était...

Mia eut un pas de recul, mais l'homme lui attrapa la main et pointa l'Ouest. Ses mains étaient douces, son toucher délicat... De façon générale, et mis à part le fait qu'il l'ait touchée sans autorisation, cet homme semblait distingué, chaleureux, et devait par ailleurs être un grand séducteur, mais... tout en lui exaltait une assurance et une force froides, comme s'il était le réceptacle d'un pouvoir bien plus grand, bien plus démoniaque, que ce qu'il ne laissait paraître, et finalement...

Elle et Lui étaient pareils. Tous deux étaient des meurtriers froids, puissants, mais ils ne réagissaient pas de la même manière... Là où Mia était facilement effrayée, lui s'enhardissait, ne se laissait pas intimider, mais intimidait... Un jour... Un jour, elle voulait devenir ce qu'elle lisait en lui. Lentement, ses pensées revinrent sur la direction qu'elle lui indiquait et la discussion précédente.

"... Oui, le Port. Plus sérieusement, vous ne m'aidez pas beaucoup, monseigneur... Pourrais je au moins vous demander de m'escorter jusqu'en lieu à peu près sûr? Seule, je pourrais me faire agresser, par des brigands ou la Garde.... et... Je pourrais à nouveau perdre le contrôle... "

Alors que vous sentez en l'homme des vibrations qui vous plaisent, signe d'un potentiel début d'amitié naissant(?), le chef de la garde relâche votre main et une douce brise caresse votre dos, tandis que l'homme se met à marcher lentement, les mains dans les poches de sa veste. Vous constatez brodée sur celle-ci une ancre blanche faisant tout son dos, plutôt musclé s'il en est. L'homme vous dit alors sans vous regarder :


- Je vais faire mieux que vous escorter. Que diriez vous si je vous emmenais à la seule personne à ma connaissance capable de répondre à chacune de vos questions, et ce totalement gratuitement, ni même en échange d'aucun service ?


Alors que vous réfléchissez à la proposition, qui semble tant alléchante qu'inquiétante, compte tenu de votre méfiance naturelle envers l'Humanité - et pour cause, qui ne se méfierait pas de ce genre d'offre, à part un parfait candide ? - l'homme se retourne et vous sourit, sa main levée vers vous, et son index ainsi que son majeur décrivant un V considéré comme un V de victoire, sont distinctement montrés. L'homme déclare alors :

- Eh bien, je comprends votre hésitation ! Qui serait assez fou pour dire oui ? Dans ce cas, je vous impose une condition pour rassurer votre condition humaine : Je ferai ce que je viens de vous proposer mh ... disons ... Si vous me battez à la course. Marché conclu ?


A peine avez vous le temps d'écarquiller les yeux que l'homme vous fait un clin d'oeil - avec son oeil visible - et disparaît subitement, ne laissant derrière lui qu'une faible brise. Courant dans la direction du port, vous l'apercevez au bas de l'avenue, courant en esquivant chaque passant, chaque obstacle, avec une telle aisance qu'il parait même bien trop illogique pour un être possédant une telle carrure de se mouvoir librement. N'ayant pas le choix, vous le suivez, courant alors en espérant le rattraper. Beaucoup de choses se bousculent dans votre tête, tandis que votre course effrénée s'accélère au rythme des secondes passées à courir.

Des pensées de toutes sortes tourbillonnaient dans l'esprit de Mia alors qu'elle dévalait les rues, un immense sourire sur le visage. Elle n'avait aucune idée de pourquoi elle faisait confiance à cet homme, ni même de pourquoi elle se permettait de se faire remarquer ainsi alors qu'elle était encore recherchée par la Garde, mais une chose était sure. Pour la première fois depuis son réveil, la jeune femme ressentait ce qu'était la joie qu'elle sentait dans les Rêves des autres. L'homme courait extraordinairement vite, et à vrai dire, Mia doutait de le battre, mais cela ne l'empêchait pas d'aimer ce moment... Pour la jeune femme, perdre ou gagner n'avait aucune importance, l'important était juste de profiter du moment. Et lorsqu'elle passa entre deux hommes et que ces derniers l'attrapèrent, son sourire mourut dans un brusque retour à la réalité.

"Ou vas tu, comme ça, ma belle?"

"T'as failli nous bousculer, dis moi... Demande nous pardon... A genoux..."

"Bonne idée, ça... Allez, à genoux, gamine..."

"Eh, reprends pas mes expressions, crétin."

"Qui tu traites de crétin?"

"Un crétin !"

"Ah ouais?"

"Ouais !"

"Eh bah- Attends, elle est où?"

Sans perdre une seconde à réfléchir ou simplement à penser à ce qui pouvait lui arriver, la jeune femme avait détalé, grimpant sur un toit en sautant sur un étal, puis le plafond d'un autre étal, et enfin une maison basse. Bondissant de toit en toit, la jeune femme n'avait aucunement perdue la trace de l'homme, et le suivait, se rapprochant seconde après seconde.

Sautant de toits en toits, ne faisant plus cas de vos problèmes passés dus à l'altercation avec les deux hommes (où l'on ne peut qu'apprécier votre maîtrise de soi, félicitations), vous décidez d’accélérer pour tenter de rattraper le maître d'armes. Sur les toits, personne ne semble vous remarquer, et personne ne vous gêne. La tête baissée en direction de l'avenue, laissant votre seul instinct vous guider, vous vous rapprochez du maître d'armes petit à petit, mais celui-ci s'en rend compte et fait un bond prodigieux, courant sur les toits adverses, vous souriant.

La course est presque terminée, le port est en vue. Lançons un dé d'Exil pour départager le vainqueur. Si votre résultat est "Super" ou "Épique", vous remportez la course. S'il est un raté, vous perdez. S'il est "Normal", c'est une égalité.

Le membre 'Gozen le créateur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Exil' :

Mia bondit des toits, sans se soucier de la hauteur à laquelle elle se trouvait, et son pied droit se mit en pointe sans qu'elle ait à y penser. Le monde, en cet instant, n'était qu'une harmonie totale, et Mia semblait totalement coupée de toutes ses règles... Alors que son saut n'avait duré qu'une seconde, elle semblait voler dans les airs, sans jamais vouloir se poser, et pourtant magnifiquement immobile. Ses yeux mi clos surplombaient un sourire rêveur, et, alors que ses orteils auraient du se briser, elle atterit sans aucun problème, restant en pointe et se contentant de tourner sur elle même, avant de s'arrêter face au maitre d'armes qui venait d'arriver.

Sans quitter sa posture, elle s'inclina a la manière d'un homme, avant de lui tourner le dos, regardant la mer. Bien sur, elle l'avait déjà vue, depuis les rues crasseuses où elle vivait, mais jamais d'aussi près, et le monde ne lui avait, de toutes façons, jamais semblé aussi beau. Elle se sentait parfaitement bien, et soupira. Et soudain, tout revint à la normale. La cohue, le bruit, les injures lancées de navire en navire, l'odeur répugnante de marchandises de toutes sortes mélangées... La jeune femme soupira de nouveau, et se retourna, attendant de voir ce que cet homme mystérieux voulait réellement.

Alors que l'homme arrive à peine, vous l'attendez, vous inclinant avec élégance, avant de vous tourner vers la mer, dont vous captez le romantisme, avant d'être brutalement ramené à la réalité par le bruit ainsi que les odeurs, et bien d'autres insanités piquant vos sens au vif. L'homme, impressionné, porte se mains à ses hanches et, se courbant légèrement en arrière, rit fort. Vous le trouvez plutôt bruyant, cet homme là, mais quelque chose vous attire chez lui. Puis vous remarquez son armure, et vous dites que pour se déplacer à une telle vitesse avec tant de poids sur lui, sans compter son arme, il doit y avoir un secret n'étant malheureusement pas à votre portée.

L'homme vous observe et se place à vos côtés, observant la mer à son tour. Ses cheveux flottent dans le vent, révélant son cache-oeil, qui, après une brève analyse, dévoile une légère partie d'une cicatrice verticale.


- Aaah ... L'océan. N'est ce pas magique ? Lorsque l'on navigue, on ne souhaite qu'une chose : Voguer vers l'infini. Malheureusement, l'océan est comme la vie : Il se termine brutalement, et nous ne pouvons jamais reculer lorsque nous nous y sommes engagés.


L'homme s'avance et se place sous un grand voilier amarré en face de vous. Vous comprenez alors que vous devrez y entrer pour poursuivre votre voyage.


- Nous prendrons ce bateau pour nous rendre en Eterna. J'y ai là-bas un vieil ami qui saura répondre à vos questions. Il nous faudra quatre jours pour longer la côte ... Mais nous ne nous sommes pas encore présenté :

Spoiler:

- Je suis Arnaud, capitaine de la garde de Port-La-Rose. Ravi de te rencontrer, nakama !

Mia s'approcha doucement du guerrier, le regarda de haut en bas, puis, soudain, sans vraiment comprendre ce qui la faisait se mouvoir ainsi, elle écarta les bras, se pencha en avant, et le serra doucement contre elle. Bien qu'ayant conscience d'être assez ridicule, sa tête atteignant à peine le torse du Guerrier, elle ferma ses yeux en y apposant la tête. Elle n'avait aucune idée du bien fondé ou non de son geste et des conventions qui régissaient les quelques débordements affectifs que s'imposaient les habitants de ce monde, mais... elle sentait qu'elle devait le faire.

"Merci, Arnaud... Mon nom est Mia Armonia... nakama?"

Elle rouvrit lentement les yeux, s'écarta un peu de l'homme, et observa le bateau. Il était magnifique, et même si beaucoup le surpassaient par la taille, Mia sentait que cela n'avait aucune importance. Avoir un grand bateau ne voulait pas dire avoir un bon bateau, comme avoir un grand guerrier à ses cotés ne voulait pas dire être protégé... Et pourtant, en cet instant, Mia se sentait protégée. Ses bras revinrent à la verticale à ses cotés, et elle joignit ses mains dans son dos, sans cesser d'observer le bateau et l'homme qui se trouvait devant.

Dans son dos, ses rubans ondulaient doucement, passèrent à travers le tissu de son haut comme s'il n'existait pas, et se replièrent de multiples fois. Alors que les passants n'y accordaient aucune importance, Mia sourit de sentir sa magie s'agiter dans son dos, et alors qu'une aile de papillon rouge, l'autre violette, s'élevaient dans son dos, son sourire éclatait, et, sans attendre de réaction d'Arnaud, elle se mit en route vers le pont.

Arnaud sourit lorsque vous le câlinez, bien que vous ne compreniez pas vous-même l'origine de ce débordement d'affection. L'homme souligne alors en adoucissant sa voix que le terme "Nakama" signifie compagnon. Un terme notamment employé dans la marine pour désigner les membres d'un même équipage. Ce point établi, et voyant que vous vous dirigez vers le pont, tandis que votre magie le fait sourire, l'homme crie à ses subordonnés d'embarquer à leur tour et d'appareiller le bateau pour que tous soient prêts à longer la côte. Plusieurs cargaisons de vivres sont ainsi installées, et les voiles dépliées, prêtes à se laisser aller au gré du vent.

Alors que vous montez dans le bateau, l'homme vous suit et crie un ordre à la vigie. Celle-ci descend et explique à Arnaud que la mer est calme, et que le voyage devrait se passer sans l'ombre d'un souci météorologique.


- Tant mieux ... Répond le capitaine de la garde.

S'étirant, Arnaud somme l'ordre de faire avancer le navire, et doucement, le port de Port-La-Rose s'éloigne ...



[Mia Harmonia - Quête Numéro 1 : Amnésie Quadriennale] Terminée


Vous gagnez 200 pièces d'or.

Vous gagnez 250 points d'expérience.


Vous obtenez la médaille : "Premiers pas en Aether" > Avoir exploré une région d'Aether [Attaque +0, défense +0, magie +1, vitalité +5]


https://imaginary-rebirth.1fr1.net/t67-mia-harmonia-quete-principale-numero-2-longer-le-littoral-primaire#240