Au centre de ce petit village éclairé par les belles guirlandes oranges et blanches disséminées ça et là en l'occasion de La Nuit de l'Horreur, une calèche fort étrange stoppe tout mouvement. Le cheval spectral qui la tire donne un dernier coup de sabot sur le sable et soulève un peu de poussière, tandis que la longue lanterne posée sur le toit du véhicule et pendant vers l'avant s'éteint doucement. Tous les villageois, dont vous, se rassemblent autour de ce véhicule peu commun, dont on distingue par ailleurs une main spectrale tenant un fouet, tapotant du doigt, d'ennui, contre le rebord de la place de conducteur. Des deux côtés, la calèche s'ouvre, ne laissant transparaître qu'un sombre sourire ainsi qu'une main crochue. Une voix rauque s'élève alors :


Hiiin Hiiiin ... Bonsoir à vous, nobles villageois et aventuriers de tous horizons ... Je suis celui que l'on nomme le Confiseur d'Ether. J'ai une friandise à vous proposer. Une friandise puissante, bénie des Dieux, contre seulement deux cent pièces d'or ... Mais ATTENTION ! Vous ne pourrez en manger qu'une, sinon ... Qui sait ce qui adviendra ?


Bien que fort intrigué par cette entité, que vous ne pouvez même décrire, vous ne résistez pas à l'envie d'essayer de croquer dans l'un de ses bonbons ... Et si le pouvoir d'un dieu était à votre portée, cette nuit ?



Le confiseur repartira Lundi Soir

Impossible de penser à autre chose, l'odeur des sucreries hanta les pensées de la Morpha au moment où l'étrange calèche s'arrêta au village. Cet événement était entouré de beaucoup de mystères, mais le plus important fut le discours du... Euh... Chose, qui habitait le transport, racontant à tout le monde qu'il était le Confiseur d'Ether, et qu'il vendait pour la modeste somme de deux cents pièces d'or un et un seul bonbon. Yrelith fut un peu triste de l'apprendre, mais, malgré tout, l'idée de pouvoir goûter à nouveau une délicieuse gâteries pleines de glucoses la faisait saliver. S'approchant comme la foule du sourire que l'on apercevait à l'intérieur de la calèche, préparant la petite économie qu'elle possédait pour s'en offrir un. Quand ce fut son tour, elle tendit sa main pour donner les pièces afin d'obtenir le monde désirait : un bonbon.

D-Hase avait faim. D-Hase avait mal au dos, suite aux combats avec les zombies, mais surtout, D-Hase avait envie de carottes. Il avait prévu de s'acheter des carottes, suite à la paie qu'il avait reçu après son combat, mais il avait oublié une chose. Dans les champs désolés où zombies et brigands se battaient sans cesse, on trouvait fort peu de potagers. C'est donc la hallebarde dans le dos, la faim au ventre et l'air déconfit, contrairement aux bonbons du confiseur, que D-Hase s'aventura dans un petit village dont les couleurs lui inspiraient confiance. De la même couleur que le tranchant de sa hallebarde, les guirlandes qui se tendaient de toit en toit, formant un sublime réseau arachnéen, ragaillardissaient le pauvre lapin. Cependant, alors qu'il s'attendait à des regards troublés et choqués, comme toujours, il ne vit rien d'autre qu'un attroupement sur la place du village.

Après le discours d'un sourire étrange, évoquant le souvenir d'un chat fou qu'il n'avait jamais rencontré à D-Hase, ce dernier était convaincu d'une chose. Si carotte il y'avait, carotte il aurait. Il n'eut pas de mal à se frayer un chemin dans la foule, à s'agenouiller devant le carrosse, de façon à ne pas le dépasser de près d'un demi mètre, et à le saisir dans ses grandes mains. Sans le secouer, il se pencha légérement en avant, et émit un message télépathique de toute son âme.

~Noble et Grand Confiseur d'Ether... Auriez vous... Des bonbons à la carotte ?~

Il faudrait être fou ou bien naïf pour accorder la moindre confiance à un être aussi sinistre, à un étranger drapé d'ombres et de mystères vantant les mérites de sucreries trop colorées pour être honnêtes... Et pourtant il faut croire qu'à l'instar de ceux qui s'étaient attroupés autour de la sombre calèche, Louka était un peu des deux puisqu'il comptait déjà le nombre de piécettes qui lui restait pour gouter à son tour à l'un de ces délices sucrés. Si il cédait à la gourmandise, celle-ci allait lui couter jusqu'à la dernière de ses économies...
Et alors ? Il ne faisait rien de son argent après tout, et puis il avait très envie de cette sucrerie. De toutes façon ces pièces tintaient de manière désagréable au fond de sa poche lorsqu'il marchait et il risquait à tout moment de les perdre alors autant les remplacer dans l'immédiat par un délicieux bonbon ! Peu lui importait le pouvoir, pourvu qu'il ait bon gout.
Alors il s'approcha lui aussi de l'insolite chariot et, se penchant à hauteur de la lucarne du fond de laquelle perçait un bien étrange étrange sourire, demanda d'une voix enjouée :
"Bonsoir mon brave ! Vous laissez-nous le choix de la sucrerie ? Si oui j'en souhaiterais une violette je vous prie !"
Et il déposa au creux de la main décharnée les deux-cent piécettes demandées.

C'était vraiment un coup de bol... Passez dans une simple bourgade et tomber sur un vendeur de bonbon légendaire, capable grâce à ces friandises de réveiller des pouvoirs divins en chacun de nous...
La calèche se stoppa devant moi et un grand nombre d'aventurier et de villageois. Tuer des zombies avait été une activité très lucrative et l'envie de posséder un de ces bonbons au propriété étrange et recherché m'empêchait de conserver l'argent pour une autre occasion. Rendu à moitié fou par l'odeur du sucre, je poussais de mes grands bras les villageois. Mon esprit d'ours affamé ne pouvais s'empêcher de me rendre agressif.

-Dégagez de là les paysans !

Finalement assez près de la calèche je vis le sourire du confiseur et sa main crochue. Alors que j'essayais d'apercevoir ces yeux dans la sombre calèche, je fus surpris de voir que dans cette calèche il n'y avait rien hormis un sourire et du noir. Je me ressaisit quand le confiseur tapa du poing sur la bordure de bois d'impatience.

-Excusez moi, vaut bonbon ferait perdre la tête au plus saint des hommes.... Tenez.

Je m'adressais là aussi bien au paysans qu'au aventurier avec lesquelles j'avait été légèrement agressif.

Je déposais les pièces dans la paumes du confiseur, espérant que le bonbon qu'il me propose soit unique et délicieux.

Après avoir repoussé l'invasion de zombies vers Elyamundis en compagnie d'autres aventuriers débutants et toucher ma solde, je fis halte dans un petit village. Celui-ci n'était pas référencé et a priori sans intérêts. Toutefois il s'y était tenu un festival et il y s 'y était établi un spectre qui disait s'appeler le confiseur et vendre des bonbons magiques. On pouvait en acheter un par personne mais l'effet demeurait surprise jusqu'à ce qu'on le mange.

Cela m'émut.

* Un gentil spectre qui vent des bonbons plutôt qu'aller embêter les gens.Qu'il soit béni pour ça...enfin peut être pas béni vu que c'est un spectre et qu'il risquerait de ne pas y survivre!Enfin bref, Il faut que je l'encourage.Et c'est l'occasion de gouter une spécialité*

J'allai donc voir le spectre devant sa calèche et son cheval tout aussi spectral que lui. J'espère qu'il a mon parfum préféré.

-Salut Monsieur le spec..confiseur! Pourrais-je avoir un bonbon rhum raisin, s'il vous plait? Demandais-je en lui souriant et en tendant mon argent pour montrer que ce n'était pas une blague

Dirjil arborait un air encore plus dur que d'habitude. Sa cible était claire. Elle n'avait aucune chance de s'échapper, et la nuit était déjà tombée... Malgré la lumière de quelques citrouilles, une coutume fort étrange, les Ombres dominaient cette bourgade, et l'une d'elle se faufilait, en silence, mais de façon impitoyable, en direction de la carriole du marchand... Grimpant sur un toit, toujours sans se faire remarquer, il estima la distance qu'il devait encore parcourir. Dix mètres, grand maximum... Mais dix mètres au milieu d'une foule plaquée les uns contre les autres, suants, et puants... Rien qu'à cette pensée, l'Assassin serra les machoires, et ses doigts se refermèrent sur le manche de ses couteaux.

Sans une pensée de plus, il s'engagea sur une des guirlandes, manipulant sa magie si particulière pour ne pas peser plus qu'une ombre... En revanche, il devait être fort peu discret, mais ce n'était pas comme si cela avait la moindre importance... Tout le monde regardait fixement le marchand de bonbons... De ce bucheron stupide qui avait poussé le lapin géant, car c'était ce que semblait être le monstre, à la gamine et au gringalet, et même tous les villageois, aucun n'accordait la moindre attention au Guerrier... Et ce dernier n'eut plus qu'à inspirer une dernière fois, plonger, se réceptionner sur le toit du carosse, et se faufiler par la fenêtre arrière bien trop vite pour un humain normal. Ses deux couteaux, tendus en croix devant lui, encadrant le cou du Confiseur, il affichait le sourire comblé d'un gamin ayant réussi à passer outre une punition.

"Trick or Treats, Confiseur?"

La jeune femme dansait tranquillement. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle était, et elle s'en fichait pas mal. Son corps ondulait doucement, sans réelle sensualité, puisque cela n'était pas son but, mais avec un charme assez fascinant... Ses mouvements étaient pure harmonie, et pourtant, au bout d'un certain temps, elle commença a trembler, se penchant parfois en avant d'un coup, comme si elle était sur le point de vomir, avant de faire quelques pas balbutiants et de se remettre à danser... Mais ces crises se rapprochaient de plus en plus, et elle finit par tomber à genoux, vomissant encore et encore... Elle releva la tête, et un trou sanglant se trouvait au milieu de son front.

Se réveillant en sursaut, la jeune femme tomba du toit où elle était endormie, explosa une citrouille lors de sa chute, et se releva difficilement. Encore tremblante, elle fit quelques pas, puis écarquilla les yeux en entendant le bazar incroyable qui semblait se tenir quelques mètres plus loin, sur la place centrale. Une calèche était arrêtée, et un homme étrange semblait s'y trouver, comme si tout cela était parfaitement normal... Peut être... était ce un guérisseur? Un pharmacien, plutot, vu qu'il distribuait de petites gélules de couleurs... Peut être... Encore chancelante, elle se dirigea vers la place, se faufila dans la foule, attendit patiemment son tour, et, la voix tremblante, fit sa requête.

"Vous auriez quelque chose contre... les vomissements? Siouplé?"

Trissy errait dans ce petit village qui lui semblait assez anodin mais Duct avait voulut y passer la nuit, plutôt que de dormir à la belle étoile. Franchement, quel difficile ce noblaillon! Bref, en déambulant dans un certains quartier, l'insecte se mit alors à sentir une odeur bien familière...du sucre!! Suivant cette piste comme si sa vie en dépendait, elle trouva une calèche ainsi qu'un personnage mystérieux et sombre qui distribuait des bonbons. Voilà donc d'ou provenait cette odeur. S'approchant, elle demanda elle aussi une de ces friandises.

Dans ce petit village sombre, beaucoup de monde s'était rassemblé, et le Confiseur tendait toujours la main pour recevoir de l'argent, apercevant dans la file quelques personnes dignes d'obtenir ses faveurs. Il y avait cette petite blonde au regard bicolore ... Puis ce druide. Il y avait cette rêveuse et cette femme araignée avec son compagnon. Il y avait ce Béorite et cette Phénix ... Ce gigantesque lapin et cette ombre ...

Oui, le Confiseur voyait en ces personnes le potentiel requis pour, peut-être, toucher les dieux ... Mais seul le destin était maître de ces récompenses. Le Confiseur n'était que le missionnaire de ces faveurs cachées. Lorsque tous déposèrent leur argent dans la main de l'entité, celle-ci retourna dans l'ombre et la calèche se ferma. Si tous pensèrent alors à une arnaque, il n'en fut rien, car ce fut autour du toit de s'ouvrir, et une immense roue de la fortune se matérialisa, semblant se déplier à partir d'un patron entièrement fait de bois peint de toutes les couleurs. La main présente à l'avant de la calèche se plaça sur son majeur ainsi que sur son index, et entama une marche rapide jusqu'au toit, en déplaçant ses doigts à la manière de jambes, pour prendre appui sur ses phalanges et sauter. Sauter assez haut pour s'accrocher à la roue et la faire tourner.

Tous observèrent la roue tourner, tandis que celle-ci ralentissait doucement. A mesure que son mouvement stagnait, un halo commençait à entourer, dans l'ordre de réception, les participants à cette étrange loterie sucrée. Une petite fée squelettique se matérialisa à son tour et généra un bonbon en faisant tournoyer sa petite baguette en ébène, donnant le premier à Louka :



[Bonbon Rouge Sang]> Attaque +30 pour les 5 prochains combats dès la consommation faite. Vous obtenez le titre "Halloween Sanglant".


Le second fut attribué à Beorf. L'emballage du sien était d'un vert éclatant.


[Bonbon Vert Emeraude] > Defense +30 pour les 5 prochains combats dès la consommation faite. Vous obtenez le titre "Halloween Sylvestre"


Le troisième fut attribué à Din. L'emballage du sien était d'un bleu très sombre.


[Bonbon bleu saphir] > Après consommation, pour les dix prochains combats, les attaques ignorent 10% de l'armure adverse. Si l'adversaire est de type feu ou lave, l'armure est ignorée de 20%. Vous obtenez le titre "Halloween Abyssal".

Le quatrième est attribué à Dirjil. L'emballage de celui-ci est d'un violet très pur.


[Bonbon Violet Simple] > Après consommation, pour les sept prochains combats, les attaques de base se voient convertis en type poison sur 30% de leurs dégâts. L'effet n'est pas appliqué si l'adversaire est de type poison. 15% de chance d'empoisonner grandement la cible.


Le cinquième est attribué à D-Hase. L'emballage de celui-ci est d'un bleu plutôt clair.


[Bonbon Bleu Clair] > Après consommation, le dé de drop augmentera de +4 pour les cinq prochains combats.

Le sixième est attribué à Mia. Celui-ci est d'un bleu simple.


[Bonbon Bleu Simple] > Après consommation, le dé de drop augmentera de +5 pour les sept prochains combats.


Le sixième est attribué à Yrelith. Celui-ci est d'un bleu foncé.


[Bonbon Bleu Foncé > Après consommation, le dé de drop augmentera de +7 pour les sept prochains combats.

Et le dernier, et non des moindres, est attribué à Yrelith. Celui-ci était d'un jaune plutôt pâle.

[Bonbon Jaune Clair > Pour les cinq prochains combats, après consommation, vos résistances physiques et magiques augmenteront de 15%.


Une fois la distribution terminée et les pièces retirées, la main claqua des doigts, et la roue redescendit dans la calèche. Ladite main retourna prendre les rennes du cheval spectral et les claqua une seule fois. Celui-ci se réveilla et de belles flammes vertes l'embrasèrent. La calèche partit dans la brume et ne revint jamais plus. Seule la voix de l'homme confiné à l'intérieur résonna :


- Joyeuse nuit de l'Horreur, chers aventuriers ! Puisse le Panthéon vous bénir ...